Vers des jours meilleurs, Tamara McKinley

Vers des jours meilleurs

Tamara McKinley

Editions de l’Archipel

Traduction de Danièle Momont

Quatrième de couverture

Tamara McKinley, chaque roman est un voyage.


Le 7e volet de la saga « La pension du Bord de mer », dont le succès va croissant. Par l’auteure de La Dernière Valse de Mathilda.

Mai 1942. Quand l’avion de Kitty, jeune aviatrice, s’écrase au sol, elle est transportée d’urgence à l’hôpital de Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre.


Immobilisée le temps de sa longue convalescence, elle se morfond et s’inquiète : ses blessures l’empêcheront-elles de voler à nouveau, elle qui souhaite par-dessus tout servir sa patrie
Bientôt, la jeune femme apprend que son frère, pilote de chasse dans la RAF qu’elle aime et admire, a été abattu aux commandes de son appareil, et qu’il est porté disparu…


Par chance, elle emménage à la pension du Bord de mer, tenue par l’énergique Peggy Reilly. Grâce à elle et aux autres locataires, qui toutes y font régner chaleur et gaieté, Kitty retrouve peu à peu le goût de vivre…

Mon avis

Durant la Seconde Guerre mondiale, en Angleterre, fut créé l’ATA (Air Transport Auxiliary), afin de seconder les pilotes de chasse de la RAF  (Royal Air Force). Trente hommes, possédant leur brevet de pilote et comptant au moins deux-cent-cinquante heures de vol, mais ne pouvant être pilotes de chasse, ont été sélectionnés. Leurs missions étaient d’acheminer le matériel ou les soldats, de « transporter les avions entre les usines, les unités de maintenance et les escadrilles mises en œuvre sur les différents fronts » (p. 10). Huit jeunes femmes, venues de différents pays, ont été les pionnières de l’unité féminine de l’ATA. Elles se sont battues pour permettre aux femmes de piloter les chasseurs. Tamara McKinley dédie Vers des jours meilleurs aux 166 femmes pilotes, « mais plus particulièrement aux quinze d’entre elles qui donnèrent leur vie pour la Grande-Bretagne. »

Vers des jours meilleurs est le septième tome de la saga « La Pension du bord de mer ». Comme pour les précédents, il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Bien que des personnages soient récurrents, chaque opus est consacré à une nouvelle héroïne. Dans celui-ci, il s’agit de Kitty. Elle a vingt et un ans. Cela fait deux ans qu’elle a été admise au sein de l’ATA. Venue d’Argentine, elle a étudié en Angleterre. Lorsque la guerre a été déclarée, elle n’a pas pu rentrer dans son pays. Avec son amie Charlotte, elle s’est engagée comme aviatrice. Son frère, lui, est pilote de chasse dans la RAF. L’histoire commence en mai 1942.

Kitty est une jeune fille courageuse et intrépide. Les premiers chapitres détaillent ses missions et sa témérité. Hélas, sa bravoure se solde par un grave accident. Elle est hospitalisée à Cliffehaven. Elle est grièvement blessée, il est probable qu’elle ne puisse plus jamais voler. Lors d’une visite à l’hôpital, Peggy Reilly fait la connaissance de Kitty. La logeuse au grand cœur est déterminée à soutenir la jeune fille, à lui apporter réconfort et espoir. Elle lui ouvre la porte de sa famille.

J’étais stressée et j’avais besoin d’une lecture romanesque, qui fasse vibrer mon cœur et me fasse du bien. Aussi, mon choix s’est porté sur cette série que j’adore. J’ai aimé cette sensation de retrouver un foyer que j’aime dans lequel, malgré les épreuves de la guerre, le respect, l’attention à l’autre, le soutien, l’amitié, la solidarité et l’affection prédominent. J’étais heureuse de retrouver le cocon familier de la pension, de ressentir la chaleur que chacun prodigue à l’autre. J’étais ravie de revoir Rita, Ruby, Fran, Sarah, etc. Madame Finch et Ron m’amusent et me touchent toujours autant, sans oublier le bon chien Harvey et les furets du beau-père de Peggy.

J’ai été très émue par le courage de Kitty et de ses consœurs pilotes, mais aussi par celui de leurs collègues masculins. Tamara McKinley rend un très bel hommage à ces jeunes qui ont défendu leur patrie avec fougue, courage et abnégation. Ils savaient qu’ils pouvaient perdre la vie, mais leurs idéaux surpassaient leur peur. Hélas, comme le montre ce livre, certains ont dû mener un combat contre eux-mêmes, lorsque la guerre leur a pris une partie d’eux-mêmes. Il leur a fallu apprendre à vivre avec un corps différent et à se surpasser. La convalescence a été une nouvelle bataille à livrer.

Ce que j’aime, également, dans cette série, c’est qu’elle mêle les peines et les joies. Même dans l’adversité, la vie offre des plaisirs, mais aussi des amusements. Les bombardements s’entrecroisent avec les histoires d’amour, les bêtises des furets, celles de Ron, etc. Le quotidien tient autant de place que l’héroïsme. C’est une série réconfortante, pleine de douceur. Je suis complètement fan.

J’ai eu un coup de cœur pour ce nouvel opus de la saga. Je me languis déjà de Peggy, cette femme si maternelle, qui a un cœur immense. Elle veille sur ses protégés avec énormément d’amour et de bienveillance.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.

De la même auteure

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