Tant que le café est encore chaud, Toshikazu Kawaguchi

Tant que le café est encore chaud

Toshikazu Kawaguchi

Editions Albin Michel

Traduction de Miyako Slocombe

Quatrième de couverture

Chez Funiculi Funicula, le café change le cœur des hommes.

A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.

Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.

« Un roman extraordinaire sur un café où tout est possible. » Publishers Weekly

Quatrième de couverture

Dans ce café, il n’y a que trois tables de deux personnes et le comptoir ne dispose que de trois tabourets. Cette salle, située dans un sous-sol, sans fenêtres, ne peut contenir que neuf personnes en même temps. Elle est équipée de trois horloges murales qui indiquent chacune une heure différente. Rien ne permet de connaître le moment de la journée. Le temps semble évoluer dans un espace temporel différent. C’est le hasard qui a poussé Fumiko et son petit ami à y pénétrer. 

Une semaine plus tard, la jeune femme revient seule au Funiculi Funicula. Elle s’est souvenue que l’établissement est « devenu célèbre grâce à une légende urbaine selon laquelle il vous faisait voyager dans le passé » (p. 16). Malgré cette possibilité, les clients ne sont pas nombreux. Est-ce parce que les restrictions sont nombreuses ? Par exemple, le voyage dans le temps ne permet pas de changer le présent, il ne dure que tant que le café est chaud et il n’est possible de ne rencontrer que certaines personnes. Le règlement est long et les règles sont strictes.

Quatre femmes tentent l’expérience. Elles ne le font pas par goût de l’aventure, mais avec l’espoir d’apaiser leur cœur ou celui d’un être cher. A chacune, les règles sont rappelées. Pour chaque voyage, le rituel est le même et il est répété. Une grande part du récit est accordée à l’atmosphère : l’environnement, le décor, les vêtements des personnes présentes, l’énoncé des principes, etc. Le récit des voyages est court, comme l’est le refroidissement d’une tasse de café. Pour aimer ce livre, il faut accepter une touche de fantastique et le fait que les voyages sont le centre de l’histoire, mais qu’ils ne sont qu’une parenthèse dans le texte. Le premier retour dans le passé montre les dangers de l’interprétation des mots des autres. Les suivants sont très émouvants. En réalité, ce n’est pas le déplacement dans le temps qui compte, mais la manière dont il change les cœurs, mais aussi la raison de l’entreprendre. Certains motifs m’ont beaucoup émue, ce sont souvent des actes généreux. Ce sont eux qui permettent de percevoir qui sont les personnages, leurs attentes et ce qu’ils offrent à leur entourage. J’ai aussi été touchée par les transformations que le périple opère sur ces femmes. Elles comprennent qu’elles ont le droit d’être heureuses.

En ce qui me concerne, j’ai adoré ce moment suspendu.

Je remercie sincèrement Claire des Éditions Albin Michel pour ce service presse.

Un commentaire

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s