L’espoir ne meurt jamais, Tamara McKinley

L’espoir ne meurt jamais

Tamara McKinley

Éditions de l’Archipel

Quatrième de couverture

Angleterre, juin 1940. Le père de Rita, 17 ans, est parti au front. Celle-ci peut cependant compter sur le soutien des habitants de la petite bourgade côtière de Cliffehaven.

Lorsque sa maison est détruite sous un bombardement, beaucoup croyaient que Rita flancherait. Pas du tout ! Elle est au contraire déterminée à participer à l’effort de guerre.

Contrainte d’abandonner son rêve d’intégrer les Forces féminines de l’aviation, elle se porte volontaire au sein d’une unité de pompiers.

Rita s’est fait une promesse : ne jamais perdre foi. Avec l’espoir d’un jour retrouver ceux qu’elle aime.

Mon avis

Ce troisième opus est différent des deux précédents. Peggy s’est absentée pour passer les fêtes avec ses deux enfants les plus jeunes. Malgré tout, elle est là, en filigrane, on ressent qu’elle est le cœur de la maison, celle qui a créé cette atmosphère chaleureuse.

Bien que le personnage principal de cet opus soit Rita, la nièce de la logeuse, les autres membres de la famille prennent de la consistance, Ron, en particulier. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour lui. Sans avoir l’air d’y toucher, cet homme est héroïque. J’ai aussi aimé son caractère bougon qui m’a amusée. J’ai ressenti beaucoup d’affection pour lui.

1940. Rita a dix-sept ans. Elle est orpheline de mère et son père part rejoindre son régiment. La jeune femme peut compter sur ses voisins, les Minnelli, qui sont sa famille de cœur. Un soir, tous les hommes italiens sont arrêtés suite à la déclaration de guerre de Mussolini. Louise Minnelli et Rita se retrouvent seules et se promettent de veiller l’une sur l’autre, en attendant leur retour. Or, Louise espère marier son fils à sa jeune amie et est décidée à régir sa vie. Même si des raisons sont données à son comportement, elle m’a beaucoup énervée. Elle fait du chantage affectif à Rita qui fait preuve d’une patience et d’une compréhension admirables. J’ai beaucoup aimé cette dernière. Elle est très courageuse, déterminée à participer à l’effort de guerre. Elle a un grand cœur et beaucoup d’empathie.

Une fois encore, l’auteure fait ressentir l’angoisse des habitants lorsque les avions allemands survolent Cliffehaven. Quelle est la cible de l’ennemi ? Y a-t-il des victimes ? Quels sont les dégâts matériels ? Les maisons, sont-elles encore debout ? Tamara McKinley montre aussi le courage de la population civile. Certains s’engagent pour contribuer à la protection du pays.

Ce tome contient moins de passages poignants que ses prédécesseurs, néanmoins, il est comme un retour à la maison. C’est un véritable bonheur de retrouver le foyer harmonieux de la famille Reilly. J’ai énormément aimé L’espoir ne meurt jamais. Je vais très bientôt lire la suite : Là où le cœur repose. A très vite pour ma chronique.

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