En souvenir de toi, Tamara McKinley

En souvenir de toi

Tamara McKinley

Editions de l’Archipel

Quatrième de couverture

1943. La Seconde Guerre mondiale continue à faire des ravages en Angleterre, mais Peggy Reilly s’inquiète surtout pour sa jeune sœur, Doreen.


Non sans raison. Cette dernière doit en effet quitter Londres dans des conditions dramatiques pour se réfugier chez elle, à la pension du Bord de mer.


Mais l’ombre d’Eddie, son ancien mari, la poursuit, et les lettres que Doreen reçoit de lui se font de plus en plus menaçantes. La jeune femme prend peur, qui sait Eddie capable de tout !


Grâce au soutien de Peggy et des occupantes de la pension, Doreen parviendra-t-elle à prendre un nouveau départ ? Pourra-t-elle oublier les tourments du passé qui ne cessent de la hanter ?

« Tamara McKinley à son meilleur…Vous serez émue par la fin inattendue de son nouveau roman. » Northern Life

Mon avis

En souvenir de toi est le dixième tome de la saga « La Pension du bord de mer ». Comme pour les précédents, il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Bien que des personnages soient récurrents, chaque opus est consacré à une nouvelle héroïne. Dans celui-ci, il s’agit de Doreen. Elle est la sœur cadette du personnage phare de la série : Peggy, la propriétaire de la pension.

1943. Doreen vit à Londres. Elle occupe un poste de confiance au ministère de La Défense. Ses filles sont en sécurité au pays de Galles et elle est séparée de son mari, Eddie. Malheureusement, ce dernier lui réclame de l’argent et lui fait du chantage. Malgré la guerre, elle essaie de profiter des moments de bonheur. Elle a posé une semaine de congé pour être auprès d’Archie, son grand amour, un marin, pendant la permission de ce dernier. Ils savourent cette parenthèse avec passion. Ce sont des jours heureux et intenses. Hélas, au moment de la séparation, les amoureux se retrouvent au cœur d’une tragédie. Doreen porte seule son chagrin. Elle ne peut pas demander d’aide. Ce drame, qui s’est réellement produit en 1943, a été passé sous silence par les autorités pour éviter la panique de la population et ne pas servir la propagande allemande. 

A Cliffehaven, la pension est en effervescence. Dans trois heures, Ron est attendu à l’hôtel de ville et il refuse de se lever. Peggy est déterminée à le tirer par la peau des fesses, si cela est nécessaire. Son beau-père doit recevoir une médaille pour saluer son courage, lors des bombardements. Il n’en veut pas, car il estime que son chien, Harvey, la mérite autant que lui. Or, la présence du canidé n’est pas admise. Au fil des tomes, le personnage de Ron s’épaissit et je m’attache de plus en plus à lui. J’ai un coup de cœur pour lui. Il a des manières bourrues, il joue les durs, il est impertinent, exaspérant parfois. Pourtant, sous cette carapace se cache un cœur tendre. Il écoute et agit dans l’ombre, pour soutenir ses proches et les personnes en détresse. Il est un « réparateur » des cœurs. Il me touche énormément. Son empathie égale ses emportements. Sa sensibilité se démontre dans ses actes.

Comme à son habitude, Peggy est aux petits soins pour son entourage. Elle veille sur toutes ses pensionnaires et en accueille une nouvelle. Elle affronte sa sœur aînée, Doris, toujours aussi désagréable ; son mari, Jim, lui manque et elle s’inquiète pour Doreen. Son intuition lui souffle que celle-ci a besoin de soutien. Sa maison est un refuge.

J’étais heureuse de retrouver l’ambiance bienveillante et rassurante de la pension, ponctuée de cavalcades dans les escaliers (lorsque la jeunesse est en retard), de temps calme à l’heure du thé, avec la malicieuse madame Finch, de confidences, de joies et de chagrins, de rires et de larmes. Le récit alterne entre le quotidien en temps de guerre (la chasse aux denrées, limitées en raison du rationnement, la participation à l’effort de guerre, le marché noir, etc.) et les bombardements, aux conséquences douloureuses. Cependant, malgré les difficultés et les peines, les habitants savourent les instants de fête, de partage, de lâcher-prise. Ils saisissent les bonheurs. J’aime ce mélange de dure réalité et de réjouissance, de quotidien et de courage.

Alors que c’est déjà le dixième tome de la série, j’ai ressenti un manque à la fin de cette lecture. J’avais envie de me plonger dans une saga qui me procurerait les mêmes émotions, le même sentiment de retrouvailles et de cocon, puis j’ai réalisé qu’elle était unique, qu’une autre série m’apporterait aussi du plaisir, mais différent. J’ai hâte que soit publié l’opus suivant. J’ai adoré En souvenir de toi.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.

De la même auteure

Et le ciel sera bleu (tome 1 de la saga – non chroniqué)

Si loin des siens (tome 2 de la saga)

L’espoir ne meurt jamais (tome 3 de la saga)

Où le cœur se pose (tome 4 de la saga)

Quand on ne peut oublier (tome 5 de la saga)

L’avenir nous appartient (tome 6 de la saga)

Vers des jours meilleurs (tome 7 de la saga)

Tant que nous serons séparés (tome 8 de la saga)

Avec mes tendres pensées (tome 9 de la saga)

Les échos du souvenir

La route de Savannah Winds

Les fleurs du repentir

Une pluie d’étincelles

4 commentaires

    1. C’est vrai que c’est bien de pouvoir les lire dans le désordre, mais c’est un vrai + de commencer la saga, à ses débuts, car des personnages sont récurrents.

      J’adore Ron. J’ai pensé que j’aurais aimé connaître un tel homme. Puis, j’ai réalisé que j’ai connu quelqu’un qui lui ressemblait. Il était bourru, il te décrochait l’épaule quand il avait un geste de tendresse 😂, mais il était là et agissait dans l’ombre. 😀

      J’aime

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