Les Gens des brumes
Martine Pilate
Editions de Borée
Collection Terres d’écriture
Quatrième de couverture
François et Louis, deux frères nés à moins d’un an d’écart, se ressemblent physiquement, mais leurs caractères, eux, diffèrent. Alors que l’aîné est sérieux et rêve d’aventures dans des pays lointains, son cadet cumule les bêtises et les blâmes. Accusé injustement de vol, Louis se retrouve dans une institution d’éducation surveillée, pendant que son aîné est appelé sous les drapeaux pour combattre en Algérie.
Lorsqu’il découvre l’innocence de son frère, et l’injustice dont il a été victime, François, qui se sent coupable d’avoir douté de lui, renonce à ses désirs, et, par amour fraternel, lui offre sa place pour l’Australie : Louis devient alors François…
Mon avis
François et Louis ont un an d’écart. L’aîné est chargé de veiller sur son cadet, qui multiplie les bêtises. Il s’accommode de son rôle et se projette dans l’avenir : il rêve de voyages. Lorsque Louis est accusé de vol et de dégradations, les deux frères sont séparés. Il clame son innocence, mais les preuves sont accablantes. Les juges décident de son placement dans une institution d’éducation surveillée, jusqu’à ses dix-huit ans. Durant trois ans, il connaît un enfer qu’il ne peut évoquer.
C’est alors que François devance l’appel pour effectuer son service militaire. Il est envoyé en Algérie. A son retour, une rencontre du hasard lui apprend que son frère a été victime d’une injustice. Il finit par révéler à Louis les confidences reçues. La succession d’évènements est terrible. Louis doit fuir. François sacrifie ses rêves et lui offre son prénom et sa place pour la Tasmanie. Louis devient François, part à l’autre bout du monde, sans possibilité de retour.
Dans la première partie du roman, Martine Pilate dépeint l’enfance et l’adolescence des deux garçons. Elle s’attarde sur leurs personnalités différentes, sur les aspirations de chacun, sur les faits qui ont permis à l’injustice de se produire et sur la nécessité, pour Louis, de changer d’identité. L’un est empêché de vivre le chemin qu’il désirait ; l’autre est forcé de suivre celui qu’il ne voulait pas. Nous comprenons que c’était la seule issue possible. J’ai été touchée par la générosité de François et par le sentiment de culpabilité qui les ronge, tous les deux.
La deuxième partie décrit la nouvelle vie de Louis, son adaptation et l’évolution de son caractère. Son histoire est empreinte d’espoir, de peur et de regrets. J’ai beaucoup aimé l’immersion dans la culture aborigène et dans la description des conflits des différentes ethnies, en Australie.
Enfin, la dernière partie est celle des révélations, des interrogations et des coups de théâtre. Mes sentiments ont été déboussolés. J’étais partagée entre la colère, le chagrin et le choc et pourtant, j’éprouvais de la compréhension et de l’empathie. L’intrigue comporte des secrets et des rebondissements décisifs.
J’ai, énormément, aimé Les Gens des brumes.
Je remercie sincèrement Virginie des Éditions de Borée pour ce service presse.
Le lien du livre est ICI.
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L’immersion dans la culture aborigène doit être passionnante !
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Même si ce n’est pas la plus grande part du roman, c’est vrai que c’est intéressant.😘
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Tu donnes envie là ! Et le titre aussi, il est très beau, je trouve ! 😀
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Il y a des titres qui attisent la curiosité.😀
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carrément, oui ! 😛
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