
Que celui qui n’a jamais tué me jette la première pierre
Vincent Baguian
Éditions Plon
Quatrième de couverture
Quand, sous l’apparence rassurante d’un médecin chevronné, se cache un tueur en série, aussi efficace que discret…
Une plongée virtuose et bourrée d’humour dans le cerveau d’un médecin psychopathe.
Depuis son enfance, le docteur Victor Baunard s’est donné une mission : débarrasser l’humanité de » salopards » restés impunis. Car, à ses yeux, rien n’est trop radical pour préserver tout ce à quoi il tient. Alors, éliminer des promoteurs immobiliers véreux, un dealer, un pédophile… qui, d’après lui, pourrait trouver à y redire ?
Mais il a beau passer à l’action » sérieusement, méticuleusement « , combien de temps peut-on assassiner sans attirer les soupçons ? Et jusqu’à quand peut-on dissimuler sa double vie ?
Mon avis
« J’avais sept ans quand j’ai décidé de tuer ma mère. » (p. 9) Victor est passé à l’acte et n’a jamais été suspecté. « Par ce geste salvateur, mon existence a basculé. » (p. 10) Il a grandi et est devenu médecin. Il estime que tous ses patients ne méritent pas d’être soignés de la même manière. Certains privilégiés bénéficient de services supplémentaires quand d’autres, les indésirables, d’un coup de pouce du destin. « Abréger les jours de certains patients peut contribuer à soulager tout l’entourage du défunt ». (p. 11)
Ses victimes ne sont pas choisies au hasard. Il n’éprouve pas à un besoin de tuer, mais répond à certaines circonstances. Son sacerdoce est de débarrasser la planète des « salopards » qui la peuplent, pour que les autres puissent vivre en paix. Ses cibles sont les maris violents, les dealers meurtriers, les pédophiles, etc. Ce sont des êtres abjects contre qui la justice n’apporte pas de solution satisfaisante. Alors qu’au début du livre, j’étais heurtée par les desseins du docteur Baunard, je me suis surprise à lui en vouloir d’attendre trop longtemps pour passer à l’acte ; à penser qu’en quelques mois, sa cible avait le temps de créer des dégâts irréparables. J’attendais son passage à l’acte.
Il me fallait être patiente, car s’il y a bien un élément que l’on peut retenir contre ce tueur en série justicier, c’est la préméditation. Tous ses crimes sont planifiés, dans les moindres détails, ils s’intègrent dans le mode de vie du futur trépassé. De plus, Victor attend le moment idéal pour agir et n’oublie pas de prévoir des assurances d’innocence. Il est insoupçonnable. Son intelligence et son efficacité sont redoutables. Ce « guide » n’est peut-être pas à mettre entre toutes les mains…
Pourtant, le docteur Baunard est attachant, car il prône des valeurs fondamentales. Aussi, malgré ses actes irrémédiables, il a attisé ma sympathie et mon empathie. J’ai été bousculée dans mes principes. J’ai aussi, adhéré, à l’humour, parfois caustique, de ce roman. Des situations, des remarques ou des analyses m’ont beaucoup amusée. J’ai beaucoup ri.
J’ai adoré Que celui qui n’a jamais tué me jette la première pierre.
Je remercie sincèrement Constance des Éditions Plon pour ce service presse dédicacé.
Ça m’intrigue beaucoup cette idée de médecin justicier.
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C’est exquis.😂
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Une belle détente apparemment. Merci pour cette découverte.
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Je ne m’attendais pas à rire autant, 😀.
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