Charge bestiale, Jean-François Regnier

Charge bestiale

Jean-François Regnier

Librinova

Quatrième de couverture

Weston Forrester tué, Duncan Smith à l’abri de tout soupçon, tout aurait dû bien se terminer. Mais le retour de Gavin Scott à Boston fait l’effet d’une bombe et relance une affaire trop vite enterrée.

Troisième et dernier volet de la trilogie Ma bête, Charge bestiale nous entraîne dans une traque cauchemardesque, sans aucun répit.

Mon avis

Duncan Smith avait été kidnappé par Weston Forrester. Le terrible dessein de ce dernier était de forcer son prisonnier à commettre des meurtres à sa place. Ce rapport de force était décrit dans Ma bête, le premier tome de la série de Jean-François Regnier. Dans le suivant, Une bête à tuer, les rôles s’étaient inversés et Forrester était devenu la bête traquée. Ce dernier avait alors enlevé Gavin Scott, le fils de Duncan, avant d’être abattu. La Police découvrait son otage, dans un état critique, au fond d’une grotte au Royaume-Uni.

Extradé pour être hospitalisé aux Etats-Unis, le début de Charge bestiale nous apprend que Gavin décide de simuler l’amnésie. Gravement blessé, mais inquiet de la pression policière exercée sur lui, en la personne de Mooky Stone qui s’interroge sur son passé, il décide de s’enfuir. Il souhaite retrouver Duncan et Bruce, eux aussi recherchés par les autorités. Ce que ces derniers ne savent pas, c’est que le danger prend plusieurs formes. Certains évènements leur ont été cachés et la menace est plus grande qu’ils ne l’imaginent.

Clandestinité, fuite, scènes sanguinolentes, explosions, traque : les personnages sont malmenés. Chacun vit un enfer, chacun se bat pour sa vie. Un être maléfique mène le jeu et pour reprendre la main, Duncan, Gavin et Bruce ne peuvent faire appel qu’à leur perspicacité et à leur intuition. Trop de mensonges leur ont été proférés et ne pouvant communiquer, ils ne peuvent échanger les éléments en leur possession. Alors que je pensais qu’Une bête à tuer concluait la série, Charge bestiale redistribue les cartes. Dans le premier tome, Duncan était une proie. Dans le deuxième, il était devenu le chasseur. Dans le troisième, nous assistons à une traque à deux entrées. Les chasseurs sont les proies et vice-versa. Qui triomphera ? Le mal ou le bien ?

Même si je n’ai pas ressenti la même tension qu’avec le premier opus, j’ai été emportée par le rythme trépidant et j’ai apprécié les moments d’humanité qui émergent au milieu des scènes macabres. Bien que ce dernier tome ne soit pas mon préféré de la série, il lui apporte une dimension intéressante, en reliant les deux premiers entre eux.

Je remercie sincèrement Jean-François Regnier pour sa confiance et pour sa dédicace.

Du même auteur

Ma bête

Une bête à tuer

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