Comment survire en hôpital psychiatrique (en fumant des tonnes de cigarettes), Laetitia Bocquet

Comment survire en hôpital psychiatrique (en fumant des tonnes de cigarettes)

Laëtitia Bocquet

Editions Kiwi

Présentation de l’éditeur

La bande dessinée bouleversante d’une jeune patiente en hôpital psy.
En 2005, les parents de Laetitia l’internent de force à Sainte-Anne. L’adolescente découvre alors le milieu des « HP » : les hôpitaux psychiatriques. Elle y a été envoyée après plusieurs tentatives de suicide ; ses proches ne savent alors plus quoi faire pour la protéger d’elle-même. Les premiers temps sont très durs et ses nuits, agitées, entrecoupées de longs hurlements provenant d’autres chambres. Pour se détendre, Laetitia se met à fumer. Puis, un jour, c’est la libération. Mais pour combien de temps ? Quelques mois plus tard, Laetitia est internée à nouveau, au CIAPA cette fois-ci, le Centre interhospitalier d’accueil permanent pour adolescents. Là-bas, elle va se lier d’amitié avec Tom, un « jeune à problèmes », Camille, en dépression, Jules, schizophrène, ou encore Jérôme et Sihaam, en désintox. De façon décomplexée, les adolescents se racontent leur histoire : mutilations, addictions, violences ou encore tentatives de suicide. Plus efficaces que les séances de psy, ces moments entre amis semblent faire office de défouloir salutaire. Et pour tuer l’ennui qui ronge chaque heure passée dans le centre, un seul remède : fumer clope sur clope en attendant la délivrance.

Mon avis


Laëtitia est internée de force par ses parents, en hôpital psychiatrique. Un seul rendez-vous avec le psychiatre, livrée à elle-même et peu d’activités : les heures lui semblent longues. Aussi, pour combler le temps, Laëtitia commence à fumer. Elle parle avec les autres ados, chacun raconte son histoire et tente de l’extérioriser. Ensemble, ils accomplissent ce que le médecin ne fait pas : ils se confient, s’écoutent, s’entraident… et ils fument. Leurs conciliabules autour du cendrier font office de thérapie de groupe et écoulent le sable du temps. Les jours se comptent en cigarettes et en cachets avalés le soir pour dormir. Peu d’activités viennent rythmer la journée et c’est effarant de constater que l’aide psychologique est absente. Cette bande dessinée interroge sur le sens des hospitalisations en soins psychiatriques.

Je ne suis pas lectrice de BD. En effet, peu observatrice, je n’aime pas chercher dans les images les éléments qui ne sont pas apportés par le texte. Aussi, j’ai apprécié que les dessins soient épurés ; le message est brut et direct.

Il m’est difficile de donner un avis sur cet ouvrage. Peu habituée à ce genre, j’ai eu envie de le découvrir, car le sujet m’intéressait. Cependant, j’ai ressenti une certaine frustration qui ne m’a pas étonnée et j’ai compris que c’est, aussi, en raison de ce sentiment que je ne suis pas adepte des bandes dessinées : elles vont à l’essentiel, alors que je suis amatrice de phrases longues, de sentiments détaillés et de portraits psychologiques poussés, etc. Aussi, même si j’ai apprécié cette lecture, j’ai réalisé que ce format n’était pas pour moi.

Je remercie sincèrement Élya des Éditions Kiwi pour ce service presse.

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