Ce que l’on sait de Max Toppard, Nicolas D’Estienne d’Orves

Ce que l’on sait de Max Toppard

Nicolas D’Estienne d’Orves

Editions Albin Michel

Quatrième de couverture

La vie de Max Toppard reste une des énigmes les plus étranges de l’histoire du cinéma mondial.

Aucun artiste n’a laissé dans son sillage tant de questions sans réponses. Sa vie se confond, sur près d’un demi-siècle, avec celle du 7e art. Pourtant, pas un film, pas une interview, pas même une photographie n’atteste de son existence.

Pourquoi ? Que signifie cette absence de traces ? Cet homme qui n’a « cessé d’imaginer sa vie » a-t-il vraiment existé ?

Lorsqu’une jeune journaliste décide d’enquêter sur ce cinéaste, ses recherches réveillent des spectres de plus en plus menaçants : films interdits, acteurs fous, producteurs assassins. Seule certitude : le secret de Max Toppard est un secret qui tue. 

Des frères Lumière aux films des années 1960, le nouveau roman de Nicolas d’Estienne d’Orves, l’auteur des Fidélités successives, est un fascinant voyage au cœur de l’illusion cinématographique.

Mon avis

Qui est Max Toppard ?

Il est né à Arras, le 9 septembre 1899, sous le nom de Maurice Taupard. Son talent pour l’art cinématographique s’est révélé dans un phare, dans lequel il a vécu ses premières années. Il a travaillé auprès de Charles Pathé, il a œuvré auprès de Charlie Chaplin, il a été le mentor des plus grands cinéastes, de nombreux films sont marqués de son empreinte, pourtant, son nom n’apparaît dans aucun générique. En 1965, seul le cinéma Belphégor, menacé d’être rasé, semble se souvenir de lui. Seuls quelques initiés connaissent son nom, mais ne le prononcent pas. Le secret de Max Toppard est dangereux. Pourtant, Caroline, une jeune journaliste, approche le mystère. Son enquête l’entraîne dans un labyrinthe de vérité et d’illusion. Elle vit une expérience inoubliable et inexplicable. Un moment qu’elle ressent avec tous ses sens, mais qu’elle ne comprend pas.

Cette expérience, vous la vivrez si vous vous plongez dans Ce que l’on sait de Max Toppard. Vous rencontrerez des personnages réels et des personnages romanesques. Vous affronterez des évènements historiques et des faits imaginaires. Vous serez dans les tranchées, puis sur un tournage. Vous vous assoirez dans une salle obscure, puis vous retrouverez la lumière du jour, avec l’espoir de la lumière absolue. Après la lecture, je suis persuadée que vous effectuerez des recherches frénétiques sur les moteurs de recherche, car vous aurez le sentiment que l’auteur vous a emmené dans un monde entre réalité et rêve, avec des frontières fluctuantes.

Peut-être que comme moi, ce livre vous poursuivra. J’ai déjà eu des difficultés à rédiger une chronique, mais jamais comme pour ce roman. Plusieurs jours que je cherche comment l’aborder et que je n’y parviens pas. Si j’avais osé, ma chronique se serait résumée à cette idée : la recherche de l’Illusion absolue. Je vous aurai proposé de pénétrer dans ce roman, pour ressentir la lumière de Max Toppard.

Je suis hantée par cette histoire, envahie par des questions auxquelles je ne souhaite pas de réponse, car ces interrogations sont une part de la magie de ce roman. Ce n’est pas une lecture passive, elle fait appel à tous les pores de notre peau, elle s’insère dans notre esprit, pour ne plus le quitter. Même si je n’ai pas de mots pour vous décrire mes sensations (peut-être parce qu’elles sont réservées aux initiés, c’est-à dire à ceux qui liront Ce que l’on sait de Max Toppard), je vous invite fortement à effectuer ce voyage mystérieux, intégré dans l’Histoire de notre pays. J’ai adoré.

Je remercie sincèrement Claire des Éditions Albin Michel pour ce service presse.

Du même auteur

La gloire des maudits

Les fidélités successives

Un commentaire

Laisser un commentaire