Un conte parfait, Elisabet Benavent

Un conte parfait

Elisabet Benavent

Editions de l’Archipel

Quatrième de couverture

Après le succès de la série Valeria, le nouveau roman d’Elisabet Benavent et la série n°1 des audiences de l’été 2023 sur Netflix en France

Une comédie romantique irrésistible ! » Cosmopolitan

Issue de la haute société madrilène, Margot gère avec brio la communication de l’empire familial, possède un dressing bien rempli et s’apprête à épouser le prince charmant dont chacune rêve en secret ! Sauf que le jour J : grosse crise d’angoisse. Margot prend la fuite.

David cumule trois jobs mal payés, dort sur un canapé chez un couple d’amis et ne possède rien à part une collection de T-shirts troués. Bref, un raté sans avenir ! Ce n’est pas lui qui le dit, mais la femme de sa vie… qui vient de le larguer.

Margot, 32 ans, et David, de cinq ans son cadet, n’auraient jamais dû se rencontrer, devenir complices, puis amants au cours d’une escapade en Grèce. Mais nous sommes dans un conte… Et, au sortir de cette parenthèse enchantée, Margot devra bien faire un choix.

Mon avis

Margot était destinée à être une princesse. Elle a un poste à responsabilité dans l’empire familial, réputé dans le secteur de l’hôtellerie de luxe. Elle voyage, énormément, pour son travail. Son dressing est rempli de tenues élégantes. Elle est fiancée à Filippo, qui possède les atouts du prince charmant. Mais le jour de son mariage, Margot panique et s’enfuit par la fenêtre, des baskets sous sa robe de mariée. Pourtant, elle aime Filippo et souffre quand celui-ci lui annonce qu’il part, pendant deux mois ; seul. Il veut vérifier qu’elle lui manque. Pendant cette période, il refuse tout contact entre eux.

Pour survivre à son chagrin, Margot accepte de sortir avec ses sœurs. C’est ainsi qu’elle rencontre David. Il est serveur dans le bar dans lequel les trois jeunes femmes passent la soirée et cumule deux autres jobs. Il est hébergé sur le canapé d’un couple d’amis et ne possède que quelques T-shirts troués. Celle qu’il considérait comme la femme de sa vie vient de le quitter, après lui avoir asséné ce qu’elle considère comme des vérités. L’idée principale est qu’il est un raté. 

Une connexion se crée entre deux personnes aux yeux tristes : David et Margot décident d’unir leurs forces pour réparer leurs histoires d’amour. Il veut se remettre avec Idoia ; elle ne veut pas perdre Filippo. Leur complicité est évidente : ils rient beaucoup ensemble. Aussi, leurs stratagèmes élaborés n’ont pas anticipé un écueil : leur attirance mutuelle, dont ils n’ont pas conscience.

Ils n’étaient pas faits pour se rencontrer. Margot a cinq de plus que son nouvel ami, elle évolue dans un univers de luxe que David n’a jamais approché, sa vie est organisée de manière rigide, conforme à ce que son entourage attend d’elle. Lui fait, souvent, les choix mauvais pour lui. Tout les sépare, pourtant, ensemble, ils sont eux-mêmes : aucun enjeu ne les force à jouer un rôle. J’ai aimé les observer découvrir leur vraie nature, s’ouvrir à leurs envies et je me suis surprise à espérer…

Dans ce conte moderne, la raison et l’emballement des cœurs s’opposent, dans une danse amicale, aventureuse et sensuelle. Le stade de la sensualité est même franchi, car certains passages sont très chauds. Si comme moi, vous n’avez pas l’habitude de lire des romances, cela ne devrait pas vous déranger, car ils ne sont qu’une part de l’intrigue. Peut-être rougirez-vous, par moments, 😀. En réalité, les fils conducteurs d’Un conte parfait sont les décisions que doivent prendre les personnages. Ils apprennent à se connaître eux-mêmes, à écouter leurs désirs et à vivre pour eux-mêmes. Leur vie est à un tournant. Ils peuvent tout changer… ou pas. Au fur et à mesure que leurs images sociales se fissurent, leurs vraies personnalités se révèlent. Elles sont tellement plus belles que celles que la société leur impose de montrer. C’est surtout vrai pour Margot : dans son milieu, les convenances déterminent les destins. Je les ai aimés tous les deux, mais je n’ai pas oublié Filippo, plaqué devant l’autel. Passion, sentiments, rêves, parenthèses, projets, objectifs, carrière, conventions : à la fin de l’été, comment s’emboîteront ces éléments dissonants ? La fin originale est surprenante…

J’ai passé un super moment avec ce conte romantique, aux touches d’humour et de sensualité.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour sa confiance.

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