L’immeuble de la Rue Cavendish – Tome 2, Charlotte se cherche, Caroline Kant

L’immeuble de la Rue Cavendish – Tome 2
Charlotte se cherche
Caroline Kant
Editions Les Escales

Quatrième de couverture

Charlotte est aux anges : elle a trouvé un travail ! Mais très vite, la situation au bureau se dégrade tandis que sa vie personnelle se détraque…

C’est signé ! Charlotte a décroché un job dans une agence d’organisation de mariages : elle pourra soutenir sa famille pendant que son mari Alexandre lance sa boîte. Elle a même réussi à négocier ses mercredis après-midi pour passer du temps avec Lou et Gabriel, ses enfants.


Adieu, la vie imprévisible de free-lance et bonjour, les revenus réguliers, les congés payés et les pauses café ! Sauf que… Sa collègue Laetitia ne semble pas du tout ravie de son arrivée chez « Tous en cœur » et son comportement devient très, très inquiétant…


Pour ne rien arranger, Charlotte se dispute de plus en plus avec Alexandre et se rapproche peu à peu de Thomas, un bel homme très séduisant qui vient d’emménager dans l’immeuble avec ses enfants. Jusqu’où ira-t-elle ? Et jusqu’où ira Laetitia ?

Mon avis

L’immeuble de la rue Cavendish est une série en six volumes, consacrée aux habitants d’un immeuble. Chaque histoire est racontée par un personnage différent. Le premier tome, Les Manigances de Margaux (ma chronique est ICI), relatait l’emménagement de Margaux, ses relations avec ses voisins et ses inquiétudes, au sujet des occupants du logement situé au-dessus du sien. Le deuxième, Charlotte se cherche, décrit les péripéties professionnelles d’une mère de deux enfants.

Charlotte est ravie : elle est salariée. Elle est embauchée par Tous en cœur, une société d’organisation de mariage. Elle aimait être à son compte, mais l’augmentation continue de ses charges étrangle son budget. Aussi, elle est heureuse de retrouver une sécurité financière, d’autant plus que son mari s’est lancé dans l’entrepreneuriat.

Charlotte a idéalisé sa nouvelle vie ; elle déchante très vite. Oubliés les moments de complicité avec sa collègue, pendant les pauses-café, rayée la solidarité pour obtenir les contrats : Laetitia voit la nouvelle arrivante comme une rivale et lui fait bien sentir. De malveillances en attitudes inquiétantes, elle multiplie les mises en garde et menaces larvées.

Charlotte est irritée et désemparée. En effet, lorsqu’elle se confie à son époux, elle ne reçoit pas le soutien escompté. Les conflits du travail envahissent la sphère familiale. Les disputes conjugales sont fréquentes. Elle trouve alors du réconfort dans la musique de Victoire, dans l’amitié de Margaux, mais aussi, elle se rapproche un peu trop de Lucas, qui vient d’emménager.

J’ai aimé retrouver la plume vive, impertinente et parfois acide de Caroline Kant. J’aime sa manière de traiter des sujets sérieux, sous une apparence de légèreté. Elle décrit, avec humour, le harcèlement, le travail de destruction de collègues qui s’estiment en rivalité et le pouvoir de l’hypocrisie et de la fausse gentillesse. Les manipulateurs sont doués pour retourner les situations et se poser en victime. Je suis toujours exaspérée par les personnes qui font des coups bas, impossibles à prouver et insoupçonnables pour les autres, sauf pour leur cible. Les dénoncer revient à passer pour le méchant et elles jubilent. J’ai compris le désarroi de Charlotte et sa colère, qu’elle est forcée de contenir. Les apparences sont contre elle.

J’étais très heureuse de retrouver les résidents de l’immeuble Cavendish, puisque l’histoire de Charlotte est mêlée aux péripéties de ses voisins. A force de les côtoyer, j’ai la sensation d’occuper, moi-même, un des appartements. J’ai tellement adoré, que j’ai acheté le tome 3. J’ai hâte de découvrir un autre habitant plus intimement.

Dans la même série

L’immeuble de la Rue Cavendish – Tome 1, Les Manigances de Margaux

Laisser un commentaire