Une lueur dans la nuit, Stacy Willingham

Une lueur dans la nuit

Stacy Willingham

Editions Talent

Quatrième de couverture

Au fin fond de la Louisiane, les monstres ne se cachent pas dans les bois. Ce ne sont pas des ombres dans les arbres ou des créatures invisibles tapies dans des recoins sombres. Dans la chaleur moite et écrasante d’une nature sauvage, les monstres se cachent à la vue de tous.
  
La vie de Chloe Davis a basculé l’été de ses douze ans, quand six jeunes filles ont disparu au sein de sa petite communauté. Le tueur en série est arrêté et mis en prison tandis que le reste de sa famille doit essayer de vivre avec cette culpabilité. Car le tueur n’est autre que son propre père, et c’est Chloe qui en a découvert la preuve.
  
Vingt ans plus tard, alors que son père purge encore sa peine après avoir avoué les meurtres, Chloe est installée comme psychologue à Bâton-Rouge et essaye de mener une vie adulte équilibrée. Quand une autre jeune fille de quinze ans vient à disparaître dans des circonstances similaires, les souvenirs torturés de cet été fatal remontent à la surface.
  
Marquée par les traumatismes de son adolescence au point de tomber dans la paranoïa, sa parole est sans cesse remise en cause. Pour Chloe, le chemin pour arriver à la vérité sera brumeux et sinueux comme un bras de marécage plongé dans l’obscurité oppressante de la Louisiane. Elle devra arpenter un chemin parsemé de pièges et de faux-semblants dans une atmosphère alourdie par une tension psychologique omniprésente afin de découvrir, encore une fois, la vérité.
  
Une lueur dans la nuit est le premier roman de Stacy Willingham, la révélation du thriller psychologique outre-Atlantique et déjà bestseller du New York Times, bientôt adapté en série par l’actrice Emma Stone pour la chaîne HBO.

Mon avis

A douze ans, Chloé a appris que les monstres ne se cachaient pas dans les bois, qu’ils vivent parmi nous et que l’un d’entre eux habitait sa maison. Cet été-là, six jeunes filles ont disparu. Dans un placard, Chloé a découvert des objets qui ont permis d’arrêter le coupable. C’était son père. Elle a grandi avec cette double culpabilité. Son frère et elle ont été la cible de la haine des habitants de Bâton-Rouge.

En 2019, cela fait vingt ans que le meurtrier est emprisonné. Chloé a ouvert son cabinet de psychologue et va bientôt se marier. Elle tente de se reconstruire, malgré ses traumatismes. Mais quand une jeune fille disparaît, puis une deuxième, il lui est difficile de tenir son passé à distance. Ces enlèvements comportent une différence importante avec ceux de son père : les corps sont retrouvés. Pourtant, Chloé perçoit un message dans ces crimes ; des éléments la perturbent. Elle se demande s’ils ne sont pas la preuve d’une imitation. Elle s’investit, à corps perdu, dans les recherches. Son implication la rend suspecte. Personne ne la croit et elle ne sait plus à qui accorder sa confiance. Elle a la sensation de basculer dans la paranoïa.

Dès les premiers chapitres, j’ai émis une hypothèse. Avais-je tort ? Avais-je raison ? Je ne l’ai su qu’à la fin, mais je ne vous le dirai pas.😀 Avant cette conclusion, Stacy Willingham m’a entraînée dans des chemins sinueux. Comme Chloé, j’ai sombré dans la paranoïa, je me suis méfiée de tous, j’ai vu des preuves dans le moindre signe, dans le plus petit silence ou dans une phrase anodine. Lors de certains passages, j’ai eu des frissons de peur, mon cerveau ne savait plus à quel élément se raccrocher. J’ai été emportée par la moiteur de l’ambiance et oppressée par les peurs de Chloé, que je partageais. La spirale des doutes de cette dernière m’a entourée d’un sentiment de crainte permanente. A chaque rebondissement, mon esprit s’adaptait et je balayais mes suppositions précédentes. Comme Chloé… 

J’ai adoré Une lueur dans la nuit.

Je remercie sincèrement les Éditions Talent pour ce service presse.

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