Les Ricochets de la vie, Dany Rousson

Les Ricochets de la vie

Dany Rousson

Editions Presses de la Cité

Collection Terres de France

Quatrième de couverture

Le temps d’un été, Max et Jacquotte accueillent leurs petits-enfants, des presque inconnus. Trop de non-dits, un secret, les ont éloignés. L’amour patient d’une grand-mère, le passé enfin pardonné et une passion partagée pour la peinture sauront-ils renouer les liens distendus d’une famille?

Été 1986. Fanny et Nans doivent passer un mois de vacances improvisées à L’Isle-sur-la-Sorgue chez leurs grands-parents, Jacquotte et Max. Les enfants les connaissent à peine car leur mère s’est éloignée de ses parents depuis longtemps, en particulier de son père. Si la généreuse Jacquotte veut donner le meilleur d’elle-même, elle use les petits par son énergie ; Max, lui, est distant, taiseux. Seul l’oncle Christophe égaye leurs journées en les emmenant voguer sur sa barque provençale.

Un jour, les enfants font une découverte qui va tout changer : dans un placard interdit, un magnifique portrait peint signé Max. Nans, passionné de dessin, va vouloir se rapprocher de ce grand-père artiste.

Mais pour décadenasser son cœur, celui-ci acceptera-t-il de s’ouvrir et de révéler ses secrets, qui ont bouleversé la vie des siens ?

Solaire et généreux, un roman sur la force des liens familiaux à l’épreuve du passé.

Mon avis

Juillet 1986. Pour la première fois, Nans et Fanny passent leurs vacances chez leurs grands-parents maternels, qu’ils ne voient, habituellement, qu’une journée par an. Débordée de travail et sans nounou, leur mère, Nelly, se résout à les confier à leurs grands-parents maternels, avec qui elle entretient, depuis son adolescence, des relations distantes. Si Jacquotte se réjouit, impatiente de pouvoir être une mamie gâteau, Max est sur la réserve et bougonne. Jacquotte veut que cet été soit inoubliable pour les petits ; elle est heureuse de la chance qui lui est offerte : un mois pour se connaître, un mois pour solidifier des liens et créer des souvenirs.

Fanny, âgée de six ans, a la même énergie que sa grand-mère, aussi, elle participe, avec enthousiasme, aux activités que celle-ci a planifiées. Nans, à onze ans, préfère le tempérament calme de son grand-père. Ce dernier se laissera-t-il apprivoiser ? Son attitude distante est surprenante, car jusqu’aux douze ans de Nelly, il a semblé être un père aimant, proche de ses enfants. Quelle est la raison de l’éloignement entre sa fille et lui et qui n’existe pas entre son fils et lui ? Cet été 1986 le confronte aux secrets enfouis dans le placard du silence.

Un an après cet été mémorable, Max raconte le séjour des petits et la porte qu’ils ont ouverte sur le passé. Il revient sur sa rencontre avec Jacquotte, sur leur belle histoire d’amour, tendre et durable. Il affronte ce moment de leur vie où un tourbillon a failli tout emporter. Il s’émeut de la relation que son épouse a bâtie avec Fanny et Nans et sur la capacité des enfants à attendrir les plus ronchons. Il repense à l’enfance des siens, à l’admiration et au piédestal effondré. La nostalgie, les regrets, les remords, les souvenirs chéris, l’oubli, les réminiscences, le présent, le passé et l’espoir, l’adoration enfantine et les désillusions, tout s’emmêle.

Avec douceur et sensibilité, Dany Rousson explore les bonheurs et les chagrins de cette famille, à laquelle je me suis attachée. Chaque génération m’a émue pour des raisons différentes. L’oncle Christophe m’a transmis sa joie de vivre communicative, les enfants m’ont attendrie par leur spontanéité, j’ai été exaltée par la générosité et l’enthousiasme de Jacquotte, j’ai écouté les confidences de Max et les déceptions de Nelly m’ont touchée. J’ai adoré ce roman tendre.

Je remercie sincèrement Marie-Jeanne et Clarisse des Éditions Presses de la Cité pour ce service presse.

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