Protocole Magog, Olivier Marbot, Jacques Trauman, et Philippe Lavault

Protocole Magog

Olivier Marbot, Jacques Trauman, et Philippe Lavault

Editions Favre

Quatrième de couverture

Côte d’Azur, Palais des congrès de Nice. Un jeune informaticien travaillant sur un programme de cryptage révolutionnaire – le « Protocole Magog » – est assassiné alors qu’il s’apprêtait à prononcer une conférence. L’arme du crime est exceptionnelle: un pistolet ultra silencieux, utilisé par plusieurs services secrets mais servant surtout aujourd’hui à achever les chevaux blessés. Quelques jours plus tard, son associé meurt à son tour à Paris, dans des circonstances similaires. Explorant d’abord des pistes personnelles voire politiques, la commandant de police Sanda Pleynel finit par comprendre que le mystérieux logiciel est peut-être au cœur de l’énigme.

L’enquête se complique lorsqu’il apparaît qu’un sulfureux oligarque kazakh, connu pour avoir escroqué une grande banque française et dont le pays d’origine exige l’extradition, pourrait être mêlé à l’affaire. Accompagnée d’un cadre de la banque qui fut son amour de jeunesse, la commandante Pleynel tente de faire le lien entre les meurtres, le logiciel et l’oligarque. C’est alors qu’une vaste cyberattaque est lancée contre la France. Par qui et dans quel but ?

Mon avis

À Nice, Abel, un génie de l’informatique, s’apprête à donner une conférence au Palais des Congrès. Il n’a pas envie de participer à cette épreuve que son associé lui a imposée. Il est plus à l’aise derrière un ordinateur que devant des gens. Il n’aura pas l’occasion de parler : il est tué après avoir passé les contrôles de sécurité. La Commandante Sanda Pleynel est chargée de l’affaire. Elle découvre que la victime travaillait sur un programme de cryptage révolutionnaire, le Protocole Magog. L’arme du crime la surprend : c’est un pistolet très silencieux, utilisé par certains vétérinaires pour euthanasier les chevaux, mais aussi par les services secrets. Ses soupçons s’orientent vers l’associé d’Abel. Mais ce dernier est, également, assassiné. Sanda découvre que le Protocole Magog attise les convoitises de personnalités qui en appréhendent les possibilités.

Alors que les plus hauts services de l’Etat l’ont dessaisie du dossier, Sanda continue à enquêter de son côté, en cachette de sa hiérarchie. Elle apprend qu’une grande banque française, la BFC, a été arnaquée de cinquante millions d’euros par Bolat Sadykov, un oligarque kazakh. Le nom de cet homme aux agissements troubles apparaît trop souvent pour que Sanda ne s’y intéresse pas. Accompagnée de son petit ami, elle s’envole pour le Kazakhstan. A Noursoutan, la capitale, c’est le chaos, suite à un coup d’Etat. Dans le même temps, la France est dévastée par une cyberattaque, qui plonge le pays dans un climat apocalyptique.

Le livre commence par un avertissement, qui rappelle que Protocole Magog est une fiction sans lien direct avec l’actualité. « Les événements qui sont décrits sont inspirés des connaissances et des expériences de ses auteurs. Ils découlent logiquement des rapports de force et des grands équilibres géostratégiques du monde contemporain mais ne constituent qu’un scénario plausible parmi beaucoup d’autres. »

L’écriture de ce roman a été terminée en janvier 2022, après deux ans de travail. Les évènements qui se sont déroulés depuis, dans notre monde en feu, appuient, hélas, la possibilité de certaines menaces développées par les auteurs. Je me suis aperçue que certains termes expliqués, qui m’étaient encore inconnus en 2021, ne me sont, malheureusement, plus étrangers. De plus, grâce à thriller, j’ai pris conscience des situations apocalyptiques que les cyberattaques pouvaient créer. Ce qui me paraissait virtuel est devenu, après cette lecture, une réalité effrayante, plausible et meurtrière. Ces prises de conscience m’ont remuée et effrayée. Les interrogations soulevées sur le rôle des États, sur les décisions secrètes et les intérêts géostratégiques m’ont, aussi, extrêmement perturbée. Enfin, j’ai aimé le suspense au sujet des meurtres. La personnalité déterminée de Sanda et ses failles sentimentales m’ont rappelé que, malgré le réalisme des faits, l’intrigue était inventée. Cette frontière était nécessaire. J’ai adoré ce suspense.

Je remercie sincèrement les Éditions Favre pour ce service presse.

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