Destin animé, Marc du Pontavice

Destin animé
Marc du Pontavice
Editions Slatkine & Cie

Quatrième de couverture

Trente ans d’animation à la française

Les Zinzins de l’espace, Oggy et les cafards, Zig et Sharko…

Depuis deux générations, les enfants du monde entier rient de ces animations géniales qui nourrissent leur imaginaire.

Et il y a aussi les longs métrages : Gainsbourg ou J’ai perdu mon corps qui ont marqué leur époque. Ce parcours hors normes est l’œuvre du studio Xilam, un modèle de réussite à la française qui a glané les plus hautes récompenses, dont une nomination aux Oscars. Marc du Pontavice, son créateur, raconte les hasards, les audaces, les succès comme les échecs d’une vie de producteur.

L’histoire de trente ans d’animation, sur fond d’Iggy Pop

Mon avis

Marc de Pontavice est le fondateur du studio Xilam qui produit des dessins animés, mondialement connus tels que Les Zinzins de l’espace, Oggy et les cafards, Zig et Sharko, Les Dalton. Il a aussi produit des longs-métrages, comme j’ai perdu mon corps ou Gainsbourg.

Dans Destin animé, Marc de Pontavice relate son odyssée, remplie de projets, de réussites, d’échecs, de batailles, de confiance, de trahison et de rêves fous qu’il est parvenu à réaliser. Il confie les embûches et les ouvertures inespérées. Il explique que l’ADN de son entreprise est composé d’innovation, d’audace, de fidélité et de valeurs, telle celle du respect de ses salariés ou des créateurs. Il raconte la naissance des œuvres, la recherche de financement, les contretemps, l’exaltation de la création et l’accueil du public, parfois inattendu. Il détaille les budgets, les chiffres de vente, le fonctionnement de cette industrie et il explique la pression de la course aux investissements ou encore les rivalités et les amitiés du milieu. Il confie ses moments d’enthousiasme et ceux de doutes. Il raconte les collaborations heureuses, comme celle avec Joann Sfar et celles qui se sont mal passées.

La quatrième de couverture n’avait rien pour me plaire. Je connais les images des Zinzins de l’espace et celles de Oggy et les cafards ; j’ai dû batailler avec ma fille, quand elle était petite, pour qu’elle ne reste pas scotchée devant Zig et Sharko, je connais les Dalton, mais ce ne sont pas des programmes que j’ai regardés. De plus, je lis très peu de biographies ou d’autobiographies, excepté celles qui concernent certains artistes ou certains personnages historiques. Je ne suis pas intéressée par les coulisses des films ou de l’animation : je me contente de savourer le résultat. Aussi, ma surprise a été grande, quand je me suis aperçue que je prenais plaisir à lire Destin animé. Grâce à l’écriture dynamique de Marc de Pontavice, j’avais la sensation de lire un roman. J’ai, particulièrement, apprécié que l’auteur détaille son parcours atypique avec ses tripes. Ce n’est pas une succession de faits, il livre ses sentiments et il explique de quelle manière il a ressenti chaque évènement et les émotions qui ont guidé ses décisions. C’est une lecture enrichissante.

Je remercie sincèrement Élisa des Éditions Slatkine & Cie pour ce service presse.

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