Ça fait marrer les oiseaux qui s’envolent, Dominique Jonin

Ça fait marrer les oiseaux qui s’envolent

Dominique Jonin

Auto-éditée

Quatrième de couverture

Louise pensait avoir touché le fond en débarquant à Mulhouse pour occuper son nouveau poste d’assistante de production à la rédaction de France 3. Mais sa situation se complique lorsqu’elle découvre que Romain, son compagnon, se prend désormais pour un sosie de Francis Cabrel. « Je suis le gardien du sommeil de tes nuits »… « Je n’attends plus que toi pour partir »… « Quelque chose vient de tomber sur les lames de ton plancher »… il l’agace à placer tout le temps des bouts de chansons dans ses conversations. En ville, Louise rencontre des centaines d’autres sosies de célébrités de la chanson française : Michel Sardou, Véronique Sanson, Yves Duteil, Patricia Kaas, Pierre Bachelet, Patrick Bruel, Herbert Léonard, La Compagnie Créole… Ils sont tous là, mais il n’y a qu’elle qui les voit ! Louise serait-elle devenue folle ? Lorsqu’elle apprend que dans un petit village des Vosges, un journaliste à la retraite affirme vivre entouré de sosies d’acteurs français de l’après-guerre, elle décide de lui rendre visite. « Est-ce que ce monde est sérieux ? »

Une histoire loufoque à découvrir… et des dizaines de refrains mémorables à fredonner !

Mon avis

Louise ne vit pas très bien sa mutation à Mulhouse. Elle quitte Paris pour intégrer la rédaction régionale de France 3. Cependant, elle découvre un café dans lequel un barman caresse ses oreilles avec la musique anglo-saxonne qu’elle aime. De plus, elle rencontre l’amour en la personne de Romain.

Jusqu’au jour où… Romain devient le sosie de Francis Cabrel. Non seulement, il lui ressemble physiquement, mais Louise ne supporte plus qu’il cite des paroles du chanteur, dans toutes ses conversations. Et voilà que cet homme ressemble à Michel Sardou… et cette femme à France Gall … et là, c’est Étienne Daho. Louise a peur d’être devenue folle, car elle est la seule à voir ces ressemblances.

Moi, si je croisais Patrick Bruel, je lui dirais « Dans ma poitrine, à cause de vous, j’ai le cœur qui bat, tout fou, tout fou. » (Voulez-vous – Patrick Bruel). Mais Louise, elle, n’en peut plus. Chaque dialogue lui paraît être dans une autre dimension. Comme nous, lecteurs, elle a les mélodies des chansons, dans la tête. Ah oui, j’ai oublié de vous préciser que vous allez lire cette histoire, en fredonnant des airs des années 80 et 90. La construction des échanges entre Louise et les sosies qu’elle rencontre est incroyable : les mots correspondent totalement au contexte. Je me demande si Dominque Jonin a d’abord décidé des situations ou des chansons, tant le mariage est succulent.

Mais « est-ce que ce monde est sérieux ? », comment guérir de cette maladie fantaisiste ? Louise suit la piste d’un ancien journaliste qui connaît le même trouble qu’elle. Il est entouré de sosies d’acteurs français d’après-guerre. Pourra-t-il l’aider ?

Que ce livre m’a fait du bien ! Il est empli de fraîcheur et d’humour. Je l’ai lu, le sourire aux lèvres et en chantant. Les situations cocasses m’ont fait rire. 

J’m’attendais pas à ça

J’m’attendais pas à moi

Dans c’rôle là

J’m’attendais pas à lire

Autre chose que mon livre

(J’m’attendais pas à toi – Patrick Bruel)

J’m’attendais pas à ça, pourtant cela a été un moment de nostalgie teintée d’amusement. Je me suis fait plaisir en intégrant des paroles de Patrick Bruel, dans ma chronique. Si vous ne l’aimez pas, rassurez-vous, il ne fait qu’une brève apparition, Louise n’a pas envie de passer du temps avec lui. C’est entre nous, mais moi, j’aimerais bien.🤫

J’ai passé un très beau moment avec ce roman pétillant.

Je remercie sincèrement Dominique Jonin pour ce service presse.

3 commentaires

    1. J’ai sais l’occasion de me faire plaisir, en citant Patrick.😂

      Ce livre m’a vraiment fait du bien, car il m’a amusée.

      Gros bisous à toi, ma complice.😘

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