Peine Capitale, Armand Delpierre

Peine Capitale

Armand Delpierre

Éditions Recamier

Novembre 2018. Depuis plusieurs semaines, la colère gronde en France et dans les rues de la capitale. Chaque samedi, les affrontements entre les Gilets jaunes et la police mettent l’avenue des Champs-Elysées à feu et à sang. Les forces de police sont en état d’alerte et le commissariat de La Défense n’échappe pas à la tourmente… 


La situation empire lorsqu’une figure clé du système français de cyberdéfense est retrouvée morte dans la Seine. L’homme n’a pas pu se noyer seul, mais qui pouvait bien lui en vouloir ? Un État ennemi Un proche ? Une inscription énigmatique sur le torse de la victime sème le doute… 


Entre une cargaison de drogue qui traverse la Méditerranée, une guerre de gangs meurtrière, une infiltration parmi les black blocs et un cadavre rejeté par les eaux sombres de la Seine, le SRPJ 92 est une nouvelle fois confronté à un cocktail explosif… et dangereux. 

L’année dernière, j’avais été meurtrie par Paris se lève de Armand Delpierre. Le lundi 5 janvier 2015, le lieutenant Pierre-Louis Madec avait intégré la SRPJ 92 et le roman déroulait les enquêtes qui l’occupaient les jours précédant les attentats de janvier 2015.

Dans Peine capitale, nous retrouvons la SRPJ 92, en novembre 2018, le lendemain de l’acte II des gilets jaunes. Comme dans le précédent livre, nous suivons plusieurs personnages et plusieurs enquêtes.

Coco est venue de Lille manifester à Paris. Michel Poirier est chargé d’infiltrer les black blocs, pendant que ses collègues enquêtent sur la mort de Nicolas Delamare, le directeur des ressources humaines de Cybercom, un service de cyberdéfense, géré par les militaires. Son corps a été retrouvé dans la Seine. Les premières constatations établissent qu’il n’a pas pu se noyer seul. Ses supérieurs évoquent l’attaque d’une puissance étrangère : l’homme devait recruter 100 personnes pour protéger la France. Or, sur son torse, une inscription sibylline pourrait donner une autre dimension aux faits. Claire Fontaine de la SRPJ doit composer avec les exigences de l’armée. La mission de Rachid, elle, est souterraine : il surveille une livraison de drogue. Infiltré en Espagne, il doit la suivre jusqu’à Paris, où une guerre des gangs bouscule la hiérarchie du banditisme.

L’auteur déroule deux semaines de la vie de SRPJ, dans un climat social prêt à exploser. Les affaires s’entremêlent. Le récit passe de l’une à l’autre. Pendant la première partie de ma lecture, j’étais un peu perdue. Je recherchais des anciens passages pour me remémorer le contexte, les protagonistes concernés et les évènements. Cette première sensation montre que les services de police sont sur tous les fronts. Une fois que j’ai enregistré tous les éléments, j’ai été happée par le suspense. J’ai aimé qu’une fois encore, le récit soit inséré dans une période marquante de notre pays. Cela me donne l’impression de faire partie de l’Histoire, puisque j’ai vu des images, je les ai interprétées à l’époque des faits. J’ai aimé être au côté de tous les personnages : bandits, policier, citoyens, etc. Ce qui m’a déstabilisée au départ est la raison principale de mon immersion totale dans l’intrigue. J’ai adoré Peine capitale.

Je remercie sincèrement Maxime des Éditions Récamier pour ce service presse.

Paris se lève

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