Paris se lève, Armand Delpierre

Paris se lève

Armand Delpierre

Editions Plon

Quatrième de couverture

Dans un Paris plus que jamais mis à mal par les attentats de Charlie Hebdo, l’équipe du commissariat de la Défense doit agir vite avant que l’impensable ne se produise…

Pierre-Louis Madec, alias PLM, se réveille ce matin de janvier avec le sentiment d’un désastre imminent. Ce nouveau départ loin de sa Bretagne natale, au commissariat de la Défense, promet d’être mouvementé. A peine arrivé, on lui confie l’affaire Françoise Laborde : une femme de 70 ans retrouvée morte dans son salon. Un corps en lambeaux, signe d’un véritable acharnement contre sa personne.

S’ajoute à cette enquête le mystérieux viol d’une jeune fille, Elsa, trouvée inconsciente devant un bloc d’immeubles. Elle reste mutique, incapable de se souvenir du moindre détail sur la soirée de la veille. À moins que les cauchemars qu’elle ne cesse de faire soient des indices, une piste…
La menace est partout. Et c’est quand on pense que rien de pire ne pourrait arriver, que l’impensable se produit. Tapis dans l’ombre, des hommes se préparent à frapper fort, à commettre une atrocité au nom de leur Dieu.

De quoi bouleverser le monde et mettre à mal les forces de police. Mais il faut rester concentré, PLM le sait. Le meurtrier de Françoise Laborde et le violeur de la jeune Elsa pourraient profiter de l’agitation ambiante pour commettre bien pire. Le temps est compté…

Mon avis

Lundi 5 janvier 2015, le lieutenant Pierre-Louis Madec intègre la SRPJ 92. Malgré ses expériences de terrain, le commissaire Lenfant le fait commencer en bas de l’échelle. Celui qui se fait appeler PLM sert de renfort et passe d’une équipe à l’autre. Après quelques heures auprès de Michel Poirier qui enquête sur des vols de pare-chocs, il est envoyé sur une scène de crime, à Neuilly. Françoise Laborde, une femme de soixante-dix ans, a été assassinée à son domicile ; le meurtrier semble s’être déchaîné sur elle. Puis, le nouveau rejoint les enquêteurs chargés d’enquêter sur le viol de Elsa Agnello. La jeune femme a été retrouvée dans la rue, devant un bloc d’immeubles. Elle n’a aucun souvenir, seuls subsistent les stigmates de son traumatisme.

Pendant ce temps, un homme, se présentant sous le pseudonyme de l’Africain, s’apprête à marquer l’Histoire de manière barbare et sanglante. Il décrit ses préparatifs : armes, moyens de transport, etc.

Alors que les actions s’enchaînent, nous observons les heures avancer lentement. La quatrième de couverture et les dates indiquées nous renseignent sur les terribles évènements à venir. J’étais happée par les enquêtes et, en même temps, j’appréhendais la suite. Je voyais le 7 janvier 2015 approcher et je savais, hélas, l’horreur qui allait se produire. Les attentats de janvier 2015 sont décrits sous l’angle des policiers. L’auteur montre de quelle manière ils ont été alertés, la mobilisation de tous les effectifs qui a suivi, l’héroïsme de ces hommes et femmes, en première ligne, et la peur et la vigilance que la marche du 11 janvier a entraînées dans les différents services. Paris se lève rappelle, aussi, qu’alors que la France était statufiée par la peine, l’angoisse et un sentiment d’horreur, les forces de l’ordre étaient sur tous les fronts. Elles étaient en alerte maximale au sujet des attentats et, pour autant, ils n’abandonnaient pas leurs affaires en cours. La paralysie n’était pas envisageable : les victimes comptaient sur elles.

J’ai été touchée par l’hommage rendu à ceux qui veillent à notre sécurité, au péril de leur vie. Avant de partir en mission, ils savent qu’ils risquent la mort et, pourtant, ils y vont. J’ai, aussi, été sensible à l’empathie et le respect que PLM exprime envers les victimes. J’ai été captivée par les enquêtes qui mobilisent la SRPJ 92 ; la conclusion n’était pas évidente et a nécessité des investigations poussées. Enfin, la temporalité apporte une atmosphère lourde et angoissante, qui ne pouvait que m’étreindre dans ma chair.

Je remercie sincèrement Constance des Éditions Plon pour ce service presse.

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