Enfouis, Lynda La Plante

Enfouis

Lynda La Plante

Editions de l’Archipel

Quatrième de couverture

À Londres, où il a suivi sa compagne Maggie, Jack Warr est simple inspecteur au sein de la Crim. L’occasion de donner un coup de fouet à sa carrière lui est offerte quand il est envoyé sur un incendie d’origine criminelle.


Dans les décombres encore fumants d’un cottage ont été retrouvés un corps carbonisé et quantité de vieux billets de banque à moitié calcinés. Le lien est aussitôt fait avec une affaire jamais élucidée vieille de vingt-cinq ans : le braquage d’un train postal et le vol de 27 millions de livres sterling.


Jack se passionne pour l’affaire… et se met à fréquenter l’univers interlope des malfrats. Un milieu dans lequel il se sent étrangement à l’aise. Pour lui, les frontières entre la loi et l’illégalité semblent désormais bien floues…


L’inspecteur Jack Warr se lance dans une enquête qui le plongera dans son passé… Jusqu’à pénétrer l’univers dangereux et secret de la pègre londonienne. 


La nouvelle série de Lynda La Plante, autrice et scénariste aux multiples récompenses, à l’origine d’une quarantaine de best-sellers internationaux.

Mon avis

Rose Cottage est inoccupé depuis huit mois quand un incendie le ravage. A l’intérieur, les policiers aperçoivent un corps carbonisé, impossible à identifier. Au départ, ils soupçonnent un accident domestique provoqué par un vagabond, mais les meubles entassés autour du corps les orientent vers la piste criminelle. Dans la cheminée, ils découvrent des billets de banque périmés de cinq et dix livres : deux millions de livres Sterling sont partis en fumée. Des éléments, tels que l’emplacement de la bâtisse, leur soufflent qu’il s’agit du butin de l’attaque d’un train postal en 1995. « Les voleurs sont repartis avec vingt-sept millions de livres. » (p. 33)

Jack Warr fait partie de l’équipe chargée des investigations. Quatorze mois plus tôt, il a quitté le Devon pour Londres, avec son épouse Maggie, où une carrière prometteuse attend cette dernière. Jack, lui, manque d’ambition. « A trente-six ans, il aurait dû avoir au moins le grade de sergent, au lieu d’œuvrer tout en bas de l’échelle en qualité d’enquêteur. » (p. 22) Pourtant, cette affaire allume une étincelle en lui : elle le passionne. Il prend des initiatives et se rapproche des milieux malfrats. Peu respectueux des règles, il se laisse guider par son intuition, qui se révèle très développée.

Enfant adopté, il entame, en parallèle, des recherches sur ses racines. Celles-ci se mêlent à ses démarches professionnelles, ces dernières servent de paravent à sa quête personnelle. Les deux enquêtes se rejoignent et Jack efface les frontières entre elles. Il le sait et le sent : les protagonistes sont les mêmes. Déterminé à découvrir l’identité de son géniteur, il agit en électron libre. L’inné et l’acquis l’ont forgé et appuient ses explorations. Les contours de sa personnalité sont encore flous. 

En effet, Enfouis est le premier tome d’une série consacrée à Jack. Nous sentons que c’est un homme prêt à basculer, mais qui ne sait pas encore de quel côté. Son épouse tente de le maintenir dans le bon, mais elle comprend son besoin d’affronter son passé. J’ai aimé la dualité de l’inspecteur, son instinct et ses fulgurances, sa perception affûtée de la nature humaine, ses limites perméables et son caractère indépendant. J’ai aussi été emportée par les énigmes : j’ai apprécié le mélange policier et personnel. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de Jack Warr. J’ai beaucoup aimé Enfouis.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.

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