A bout de nerfs, James Barnaby


A bout de nerfs

James Barnaby

Éditions de Borée

Présentation éditeur

À Londres, un père de famille se suicide après avoir abattu sa femme et leurs deux filles. En Écosse, un soir d’orage, deux jeunes enfants disparaissent dans la nuit. Le point commun de ces deux affaires : Angelica, jeune fille au pair américaine, qui rêvait simplement de visiter l’Europe. Terrible coïncidence ou sombre machination ?

Mon avis

Angelica, une Américaine, est fille au pair à Londres. Elle a l’habitude de retrouver ses amis, le vendredi soir. Le 22 juin, sa soirée tourne au drame. Lorsqu’elle revient du pub, la Police l’informe que le père qui l’emploie a tiré sur ses deux filles et sa femme avant de se suicider.

24 juin, en Ecosse, deux enfants disparaissent alors qu’ils étaient gardés par leur nouvelle nurse : Angelica, une Américaine. La jeune femme appelle son oncle, Joseph Sleuth, agent spécial au FBI. Jo, qui enquêtait sur une grosse affaire financière internationale, part en Europe, au secours de sa nièce.

C’est le deuxième thriller de James Barnaby que je lis. J’avais adoré À fleur de peau et cela a été pareil pour À bout de nerfs.

Le récit est très dynamique, il se passe toujours quelque chose, un événement qui fait douter. Pour être sincère, j’avais deviné une partie de l’intrigue à la moitié du livre, mais je n’arrivais pas à l’assembler avec le reste et je faisais erreur sur le mobile, aussi mon intérêt n’a jamais baissé, mes certitudes vacillaient régulièrement. « C’est elle ? C’est lui ? Ce sont eux ? » Je me méfiais de tout le monde. Le plus rageant, c’est que de nombreux personnages sont attachants et je n’avais pas envie qu’ils aient des choses à se reprocher. Aussi, il m’a été impossible de décrocher avant que toutes les révélations soient faites. 

Une fois encore, les films de Walt Disney ont une place importante dans l’histoire, mais de manière moins anxiogène que dans À fleur de peau. C’est un clin d’œil qui m’a fait sourire.

J’aime beaucoup la plume de James Barnaby. Il nous tient en haleine, on comprend qu’il nous embrouille et on aime ça, avec en plus-value des touches d’humour qui m’ont régalée. Alors qu’une course contre la montre est en train de se jouer, que la tension monte, une phrase fait rire. J’ai beaucoup aimé ce décalage. J’ai aussi apprécié l’écart entre le style vif de l’auteur et les passages qui m’évoquaient un roman d’ambiance, en particulier lors des scènes se déroulant le soir, dans un pub en Écosse. J’imaginais la nuit, le whisky, etc.

J’ai aussi aimé l’enquête financière qui préoccupe Jo : l’auteur part de faits réels à savoir le système frauduleux des opérations binaires. Il explique le fonctionnement et les ramifications, il montre de quelle manière certains perdent tout, les situations dramatiques que l’argent peut créer et comment des organisations montent des arnaques.

Si vous ne savez pas qui se cache derrière le pseudonyme de James Barnaby, la réponse se trouve dans A bout de nerfs.

Comme je le disais au début de ma chronique, j’ai adoré À bout de nerfs et je remercie Virginie des Éditions de Borée pour ce service presse.

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