Le mystère révélé, Carmen Ricci, Johanna Dijkstra et Pierrick Guillaume

Le mystère révélé

Carmen Ricci

Johanna Dijkstra et Pierrick Guillaume

Éditions Mazarine

« – Carmen, tu conduis comme un mec !
– Non, Michaël, tu te méprends. Je conduis comme Carmen Ricci. »


Une vue nocturne et plongeante du haut d’un immeuble. Le corps sans vie d’une jeune femme sur les marches glacées de Montmartre.
Un assassin imprévisible.
Une flic déterminée.


Des toits de Paris aux secrets des palais vénitiens, l’enquête de Carmen Ricci, capitaine de la PJ parisienne, va la conduire sur les traces de l’un des plus célèbres mythes du XVIIIe siècle.

Une nuit, le corps d’une jeune femme est découvert à Montmartre. La section criminelle est chargée de l’enquête. Alors que son coéquipier, pressé de retrouver son lit, pense qu’il s’agit d’une mort naturelle, Carmen Ricci ne partage pas ses certitudes. Les premières investigations donnent raison à Michaël, mais la capitaine décide d’explorer d’autres pistes. Cependant, pour convaincre sa hiérarchie, elle doit apporter des éléments concrets. En parallèle des affaires courantes, elle poursuit son enquête. Elle comprend alors que le meurtre est lié à l’Italie, son pays natal. 

Carmen Ricci est une policière obstinée. Elle refuse de fermer le dossier quand tous les signaux indiquent qu’elle se trompe. Elle est déterminée à empêcher d’autres meurtres, aussi, elle ne ménage pas ses efforts et frappe à toutes les portes : elle persuade les magistrats, les médecins légistes, etc. de suivre ses intuitions étayées. Des recherches historiques et des indices la mènent des toits de Paris au Carnaval de Venise.

J’ai aimé sa personnalité aux multiples facettes. Habillée de façon confortable pour travailler et s’adonner à sa passion, elle est une femme fatale dans les soirées. Elle aime la mode et la haute-couture et est une enquêtrice jusqu’au bout des ongles. Sa vie professionnelle et celle personnelle se complètent. Moderne et dotée d’un caractère franc et frondeur, elle est, également, sentimentale et empathique. La flic n’a pas effacé la femme et l’amoureuse n’occulte pas son devoir. J’ai apprécié ces deux parts d’elle. Elles comptent autant l’une que l’autre. Ce polar est écrit à quatre mains. Johanna Dijkstra est photographe et créatrice de mode. Pierrick Guillaume est commandant à la Police Judiciaire de Paris. Le mélange de leurs expériences crée une héroïne détonante et crédible. J’ai aimé ce mélange de paillettes et de procédures. J’ai aussi été emportée par l’intrigue originale. Même si à la moitié du livre, nous devinons le nom du coupable, nous ne pouvons anticiper ses futurs actes, ce qui maintient le suspense.

La fin indique qu’une suite est prévue. J’ai très envie de la lire, car je me suis attachée à Carmen Ricci. J’ai adoré Le mystère révélé.

Je remercie sincèrement Savannah des Éditions Mazarine pour l’envoi de ce livre.

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