La mère et l’assassin, Alexandra Echkenazi

La mère et l’assassin

Alexandra Echkenazi

Éditions Plon

Quatrième de couverture

La mère parfaite n’existe pas. Elle peut mentir, tromper.
Et parfois même tuer.

Saint-Malo, la nuit, à bord d’un voilier de plaisance en pleine tempête. Une arme à la main, Morgane Le Dantec tient dans ses bras le cadavre de Glenn Bennec, l’homme présumé coupable de la disparition d’Océane, sa fille de dix-sept ans.

Quelques jours plus tôt. Une jeune capitaine de police de Rennes, Nina Kaminski, s’empare de l’affaire Bennec. Ce professeur de sport accusé de meurtre trois mois auparavant vient de sortir de détention provisoire pour vice de procédure. En épluchant le dossier, Nina découvre rapidement de nombreuses incohérences dans l’instruction et un détail qui retient particulièrement son attention. Morgane Le Dantec et sa fille Océane semblaient partager un intérêt commun pour le séduisant professeur. Mère et fille étaient-elles rivales ? Et si Glenn Bennec était innocent comme il le clame depuis le début ?

Mon avis

Il y a trois mois qu’Océane, la fille aînée de Morgane Le Dantec, a disparu. Seuls ses vêtements, tachés de sang, et l’arme du crime ont été retrouvés. L’assassin a été confondu : tous les indices accusent Glenn Bennec, le professeur de sport de l’adolescente de dix-sept ans. Il clame son innocence. Cet homme séduisant était aussi très proche de la mère de la victime. La jeune fille l’a découvert le soir de sa disparition. Cependant, la semaine précédant le début du récit, le mis en cause a été libéré pour vice de procédure.

Nina Kaminski vient d’intégrer le commissariat de police de Rennes. En raison de rivalités internes, elle a été mal accueillie par son supérieur et elle est évincée des enquêtes. Elle a été chargée de convoyer Glenn Bennec de la prison à son domicile. Depuis, elle formule des doutes sur sa culpabilité. Elle brave alors les ordres de sa hiérarchie, écoute son intuition et prend certaines libertés avec la réglementation. Elle est investie et téméraire. J’aimerais, énormément, la retrouver dans un deuxième opus.

La première scène du livre se déroule à Saint-Malo, sur un bateau. Morgane observe le corps mort de l’assassin de sa fille, qu’elle a tenté de ranimer. Il a reçu deux balles dans la poitrine et une dans la tête. Dans le pistolet de l’arme qu’elle tient à la main, trois munitions manquent. Cet homme, qui devait la mener à sa fille, ne peut plus parler. Elle s’en veut…

Le récit alterne avec les trois temporalités : avant le drame, le jour de libération du prévenu et la semaine suivante. Chaque aller-retour entre le passé et le présent apporte des éléments supplémentaires. Ces derniers orientent nos doutes, étayent nos hypothèses, les réfutent, ou ouvrent de nouvelles pistes. Nous ne voulons pas croire à certains faits, les apparences nous malmènent. J’ai envisagé différents scénarios : aucun n’était juste. Les révélations finales ont été une immense surprise pour moi. Emportée par la frénésie de tourner les pages, peut-être n’ai-je pas été assez attentive aux signes ? En effet, j’ai trouvé la narration, resserrée et vive, véritablement addictive. J’ai adoré La mère et l’assassin.

Je remercie sincèrement Maxime des Éditions Plon pour ce service presse dédicacé, accompagné du marque-page des Louves du Polar.

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