1941. Le même jour, Julie perd ses parents et sa sœur adorée, à qui elle a promis de veiller sur son bébé, jusqu’à ce que son père rentre de la guerre. La maison familiale est détruite, aussi, elle quitte Londres, afin de mettre William à l’abri des bombardements. Elle accepte un emploi dans un cabinet médical de Cliffehaven, où vit sa sœur aînée. Cette dernière ne peut pas l’aider. C’est la famille Reilly qui la prend sous son aile.
C’est le 4ème tome de la série. Chacun peut se lire indépendamment, mais je pense qu’en les lisant dans l’ordre, il y a un charme supplémentaire et le plaisir de retrouver des personnages aimés.
J’ai adoré Julie. C’est une jeune fille courageuse, qui tient ses promesses et qui a plein d’amour à donner. Justement, elle en donne énormément au petit William, qu’elle aime comme son fils et de qui elle prend un très grand soin. Pour cela, elle a la chance d’être épaulée par sa logeuse. La guerre ne l’a pas épargnée, elle a perdu tous les siens. A son arrivée à Cliffehaven, elle pense souffler. Malheureusement, les épreuves ne sont pas terminées pour elle : un sauvetage dans des conditions très difficiles, la jalousie que certaines éprouvent à son encontre, la santé de William qui est très fragile, le fait d’élever un enfant, en étant seule, etc.
Dans cet opus, la famille Reilly est malmenée par la vie. Il y a des angoisses et des pleurs dans la pension. Ses habitants restent soudés et la chaleur que Peggy a créée les entoure. Ils en ont besoin. On en apprend aussi plus sur certains personnages, Jim, par exemple. Certains pans du passé sont révélés et expliquent certaines situations.
Ce tome est plus sensible et déchirant que le précédent. Il m’a énormément émue. La profondeur des sentiments de Julie envers son neveu, avec la menace de séparation si le père revient du front, les épreuves que vit la famille Reilly, la bienveillance de Peggy, avec malgré tout, son caractère affirmé, etc, les liens qui unissent les habitants de la pension et qui réchauffent le cœur, le tout sous fond de danger dû aux bombardements, sont des éléments qui m’ont beaucoup touchée.
J’ai adoré #Oùlecœursepose et ma prochaine lecture est le tome 5.
Bonjour à tous,
Je vous souhaite une très bonne journée.
Poupie veut contrôler mes lectures. Voici la quatrième de couverture du livre qu’elle veut m’empêcher de lire :
Non, les chats ne sont pas mignons, ils sont diaboliques !
Suite à une étude très poussée sur le comportement félin (analyses biologiques, reportages exclusifs, enquête à nos risques et périls), voici le résultat de nos expériences. Complotant en secret, tous les chats de la terre se rassemblent pour conspirer contre l'humanité, pour éradiquer tous les êtres humains, pour nous réduire en esclavage, bref, pour nous anéantir ! Grâce à nos témoignages, à nos tests, à nos quiz, vous saurez si vous êtes ou non l’esclave de votre chat. Mais pas de panique ! Nous avons aussi les solutions pour que le cauchemar prenne fin.
Un livre très second degré. Je vous en reparlerai prochainement.😉
Bon après-midi.
😘
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Novembre 1938, Otto Silbermann cherche à vendre son appartement et à quitter l’Allemagne. Un soir, il est contraint de fuir son logement puisque des hommes viennent tout saccager et arrêter tous les Juifs. C’est ce qui sera appelé, par la suite, la Nuit de cristal.
Otto se lance alors dans une course contre la mort. Il est en danger partout. Même si on lui dit que son physique de type aryen est une protection, il y a un « J » sur son passeport. Il a tout perdu : son entreprise, sa dignité, la majeure partie de son argent et son identité. Les frontières sont fermées. Tenter de les passer avec de l’argent est synonyme de mort, mais il est impossible de survivre sans moyens. Otto ne sait pas comment sauver sa vie, alors il voyage. Il passe de trains en trains, revient en arrière, puis reprend le même train. Il enchaîne les correspondances.
Au fil des trajets, il rencontre la haine, l’indifférence ou la peur. Il tente d’analyser son époque. Mais, comment décrire l’inexplicable ? Les gens qu’ils croisent sont représentatifs de son époque. On ressent la peur qui dégouline dans le dos d’Otto, on est tendu, dans un stress dû aux répétitions de situations. Un stress répétitif comme la fuite d’Otto. Comme lui, on tourne en rond sur les voies ferrées, car on ne sait pas quelle solution lui souffler : il n’y en a pas. D’autant plus, que nous, lecteurs, nous sommes plus informés que lui sur les atrocités nazies. On sait ce qui l’attend s’il se fait arrêter.
J’ai vraiment ressenti la peur qui colle à la peau d’Otto, son épuisement, son angoisse, son envie de vivre et son envie de tout arrêter. Il n’en peut plus.
Le voyageur est un roman, mais c’est pourtant un témoignage fort au sujet de l’Allemagne, avant la guerre, après l’arrivée au pouvoir du nazisme. La préface nous indique l’année d’écriture de ce manuscrit. Et la lecture prend immédiatement une dimension particulière. Les précisions de l’éditeur, à la fin du livre, donnent encore + de puissance et de rareté à ce récit.