Lors de la Grande Guerre, Jean est mobilisé et part au front, laissant sa femme, Colette, et leur fille Dominique de 2ans. Il est fait prisonnier et est employé dans une ferme allemande, avec Antoine, un soldat de son village natal. En France, l’administration française octroie à son épouse, 1 prisonnier allemand pour effectuer les travaux de la ferme. Sans le savoir, Jean et Ludwig, père de 2 enfants, travaillent dans la propriété de l’autre. Tous 2 ont la chance d’être bien traités et des sentiments illégitimes vont naître.
Le roman est divisé en 3 parties.
La 1ère narre la vie des prisonniers auprès de leurs patronnes. L’auteur décrit la barrière de la langue, mais surtout, que même en temps de guerre, les relations humaines n’ont pas de frontières. Jean, Ludwig, Colette et Hannah montrent que la guerre n’est pas décidée par ceux qui la subissent. Tous les 4 vivent avec le manque de l’être aimé. Ils se comprennent et se respectent. En temps de paix, ils auraient pu être simplement des amis. Je me suis attachée à chacun d’eux et j’ai aspiré à ce que la situation perdure, jusqu’à la fin des combats.
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