
Le château des secrets
La ballerine de l’ombre
Marie-Bernadette Dupuy
Éditions Calmann-Lévy
Quatrième de couverture
Décembre 2017. Victoire revient enfin au château des secrets après plusieurs opérations délicates. Malgré une longue période de convalescence et de rééducation, la jeune femme est en fauteuil roulant, le corps médical lui ayant appris qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni danser.
Privée de sa passion, Victoire refuse cependant de se décourager, consciente de sa chance d’être toujours vivante, alors que tant de filles de son âge ont trouvé la mort entre les mains de ceux qui l’ont agressée. Pleine de courage et éprise de liberté, elle se bat jour après jour pour vaincre ses chagrins et ses peurs, et retrouver son indépendance.
Alors qu’elle goûte enfin un timide bonheur dans les bras de Florian Mongenot, sa famille et ses amis sont de nouveau la cible de menaces, qui ne tardent pas à être mises à exécution.
Confrontée à des ennemis invisibles redoutables et prêts à tout pour lui nuire, Victoire parviendra-t-elle à protéger ceux qu’elle aime et à faire éclater la vérité ?
Mon avis
ATTENTION ! MA CHRONIQUE CONTIENT DES SPOILS SUR LE PREMIER TOME !
La ballerine de l’ombre est le deuxième tome de la trilogie Le Château des secrets. Dans l’opus précédent, nous rencontrions Victoire, une adolescente de quinze ans, qui rêvait de devenir danseuse étoile. Suite à une agression, en août 2013, elle avait été forcée d’affronter les conséquences de celle-ci et ses traumatismes. Nous apprenions, également, que dans sa région, depuis de nombreuses décennies, des jeunes filles disparaissaient, mais aussi que sa famille était endeuillée par de nombreux décès suspects. Le récit se terminait, en 2016, par un drame terrible.
La ballerine de l’ombre débute fin 2016 quand, à l’âge de dix-huit ans, Victoire apprend que ses jambes sont paralysées. Elle passe plus d’un an à l’hôpital et après plusieurs opérations délicates, les médecins lui annoncent qu’elle ne pourra plus marcher, ni danser. Le 1er décembre 2017 marque son retour au Château Desmarets. Ses proches sont réunis pour l’accueillir.
Tous ont à cœur de l’aider à accepter sa nouvelle existence et à appuyer sa quête d’indépendance. La jeune fille est très entourée. Elle est, aussi, très courageuse. Sa passion pour la danse n’est pas éteinte, alors elle tente de l’assouvir d’autres manières. Grâce au soutien de son amie fidèle, Anna, et à celui d’Emmanuel, son confident, son amour de la vie ne s’éteint pas. Même sa vie amoureuse s’éclaire, dans les bras du beau Florian, qu’elle aime en secret depuis l’adolescence.
Hélas, le destin estime qu’il n’a pas encore été assez cruel avec la famille Desmarets. De terribles dangers menacent la reconstruction de ses membres. Victoire ne supporte plus les secrets familiaux et cette succession de malheurs. Les ailes du cygne sont brisées. J’ai été très touchée par ses peines et par son sentiment de noyade. Elle est submergée par la détresse et le chagrin. Pourtant, elle ne détourne pas les yeux devant les étincelles d’espoir. L’amitié entière et dévouée de ses amis la porte. Parviendront-ils à la rattraper avant le naufrage ? Cet opus a confirmé mon attachement à Anna et a renforcé mes sentiments de tendresse à l’encontre d’Emmanuel. Ils sont présents, mais respectent les silences de Victoire.
J’aime, aussi, cette saga en raison des énigmes qu’elle comporte. Alors que La ballerine de l’ombre contient des révélations surprenantes, j’ai la sensation que le mystère s’est opacifié. Ce suspense intenable maintient ma peur en éveil et accentue mon impatience de découvrir la suite. Je ne parviens pas à formuler des théories, je ne possède aucune piste me permettant d’énoncer des certitudes. Je suis aussi perdue que Victoire. Comme je l’avais déjà indiqué, dans mon avis sur le premier tome, j’aime avoir le même niveau d’informations que les personnages principaux. Cela aiguise ma curiosité et me donne un sentiment d’appartenance à l’histoire. J’ai adoré cette suite réussie.
Je remercie sincèrement Doriane des Éditions Calmann-Lévy pour ce service presse.
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A reblogué ceci sur Amicalement noir.
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