
Ce que je n’ai pas su
Solène Bakowski
Éditions Plon
Quatrième de couverture
Quand le drame rencontre la lumière… Le nouveau roman de Solène Bakowski.
Hélène, la quarantaine, est enseignante. Avec Paul, un écrivain célèbre, elle a filé le parfait amour pendant dix ans. Jusqu’au jour où il a disparu, sans laisser d’adresse.
Un an plus tard, le téléphone sonne. Paul s’est tué en voiture, ses obsèques ont lieu le lendemain. Guidée par le besoin de comprendre, Hélène décide de s’y rendre. Elle va découvrir que Paul était, en réalité, un sublime inconnu…
Roman du grand amour et de la liberté, Ce que je n’ai pas su évoque avec une infinie délicatesse le pouvoir de la littérature et la joie retrouvée.
Mon avis
Cela fait un an qu’Hélène attend des nouvelles de Paul, l’homme avec qui elle vivait depuis dix ans, avant qu’il ne disparaisse. Il y a douze mois, il est parti, sans explication. Juste un mot : « Je pars, pardon. Ne t’inquiète pas pour moi. Prends soin de toi. » (p. 10) Depuis, elle espère son retour. Elle ne le reverra pas. Françoise, l’éditrice de Paul, vient de lui annoncer : son amour s’est tué en voiture. Les obsèques sont prévues le lendemain, à Sainte-Méneynon. Pourquoi cette ville ? Rien ne la relie au défunt. Les deux femmes décident d’y aller ensemble.
Sur le parvis de l’église, Hélène apprend que, contrairement à ce qu’il lui avait confié, Paul avait une famille : des parents et des sœurs. Pendant la cérémonie, d’autres surprises la brisent. L’une d’elles est une septuagénaire. Elle s’appelle Rachel et, comme Hélène, sa présence n’est pas la bienvenue. Très mystérieuse, elle semble connaître les secrets du défunt.
Rachel et Hélène partagent la même douleur. Pour comprendre l’homme qu’était Paul, elles doivent accepter de souffrir, en écoutant les confidences de l’autre et en se dévoilant. Elles s’apprivoisent : un mélange de heurts et de compassion, de retenue et de sincérité, de peine et de nostalgie. Puis, un troisième maillon féminin transforme la parure. Enfin, un pendentif en filigrane, sous forme d’écrit, se glisse le long de la chaîne. Il explique le destin de l’homme aimé. Il sublime ces femmes qui l’entouraient.
J’ai pensé que Paul était un homme compliqué. Pourtant, je l’ai compris, même quand je n’approuvais pas ses actes ou que je regrettais ses choix. Je l’ai aimé, en dépit ou grâce à eux. Paul était écrivain. Il est le personnage principal du roman. Pourtant, j’ai été en osmose avec celles qui retiennent son souvenir. Elles se sont blotties dans mon cœur. Profondément. Avec pudeur, discrétion et vérité : la leur. Malgré elles, leurs échanges sont imprégnés de sororité. Tendresse et piques, leurs discussions s’enflamment et s’adoucissent. Elles commettent des folies douces. Elles n’oublient pas leurs différences, ni même leurs ressemblances éprouvantes, mais elles respectent le passé de chacune. Elles m’ont émue. Paul leur a consacré sa plus belle histoire.
J’ai adoré Ce que je n’ai pas su.
Je remercie sincèrement Constance et Maxime des Éditions Plon pour ce service presse dédicacé.
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