Un trésor sous la colline, Véronique Chauvy

Un trésor sous la colline

Véronique Chauvy

Éditions de Borée

Collection Terres d’écriture

Quatrième de couverture

Jeune Auvergnate, Julia Lerman est nommée à la rentrée scolaire de 1897 à Montignac, petite cité du Périgord. Libre et en avance sur son temps, elle intrigue ou rebute ceux qui la rencontrent.

Orientée par le devoir de Lucie, une élève à laquelle elle s’attache, l’institutrice découvre dans les environs une caverne ornée de peintures pariétales. Elle se heurte dans un premier temps au refus du propriétaire du lieu de pénétrer chez lui. Celui-ci, un savant néerlandais qui vit en reclus, serait pourtant le plus à même de comprendre sa passion pour les recherches préhistoriques.

En parallèle, 35 000 ans auparavant, un homme qui fuit sa tribu fait la découverte d’un étrange clan…

Mon avis

En 1897, juste avant la rentrée scolaire, Julia, une institutrice, s’installe à Montignac, une petite ville du Périgord. Son arrivée attise les curiosités. Elle est Auvergnate et il est rare qu’une fonctionnaire soit mutée dans une autre région. De plus, sa personnalité affirmée surprend.

Julia est investie dans son métier. Aussi, lorsqu’elle découvre qu’une petite fille n’est pas scolarisée, elle décide de tendre la main à la famille. Afin d’évaluer son niveau, elle soumet un sujet de rédaction à sa future élève. Le texte de celle-ci la stupéfait : il évoque une caverne ornée de peintures pariétales. Passionnée par la Préhistoire (ce qui est à l’origine de ses ennuis passés), elle demande à Lucie de lui montrer le lieu.

Elles s’y rendent le dimanche suivant : Julia est époustouflée par l’intérieur de la grotte et par les vestiges qu’elle recèle. Hélas, elles sont surprises par le propriétaire des terres, Nicolaas van den Driest, un savant néerlandais. Ce dernier leur refuse l’autorisation de revenir. Dans l’attente de le convaincre, elles décident d’explorer le domaine quand il n’est pas là. Pourtant, Nicolaas partage l’intérêt de Julia sur les premiers hommes. Lui-même enquête sur un squelette ; il est persuadé qu’un homme préhistorique a été assassiné et il est déterminé à résoudre ce mystère.

Le récit de la fin du XXe siècle est entrecoupé par l’histoire de Baram, trente-cinq mille ans plus tôt. Il a fui sa tribu et a rencontré un groupe différent du sien. Ses confidences s’entrecroisent avec les découvertes de Julia et avec celles de son voisin. Le présent explique le passé et inversement. Alors que la Préhistoire n’est pas une période qui m’attire, j’ai été passionnée par les descriptions des fouilles, le recoupement avec les connaissances de 1897, les techniques d’analyse et d’interprétation. Véronique Chauvy conte l’Histoire de nos ancêtres et de l’évolution humaine. Elle la rend accessible et merveilleuse. J’étais électrisée par la fascination qu’elle exerçait sur moi, j’étais suspendue à ses mots. Elle a attisé mon envie d’en savoir plus.

Je me suis attachée à Julia. Elle est une jeune femme moderne. Elle estime que l’instruction est un pas vers la liberté. Aussi, avec les moyens dont elle dispose, elle tente de changer la condition féminine. J’ai été touchée par ses initiatives. Hélas, Julia est inquiète. Elle reçoit d’étranges menaces. Elle ne sait pas leur provenance, aussi, elle n’en parle à personne. Que lui reproche-t-on ? Son passé est derrière elle. Il faut avouer que dans le petit bourg, un seul geste ou son absence ouvre la voie à toutes les rumeurs. Jalousies et cancans animent les veillées. L’institutrice est, pourtant, avenante et elle surveille ses paroles. Elle parvient, même, à dérider Nicholaas, détesté de tous les villageois.

J’ai adoré ce roman chaleureux qui explore l’Histoire de l’Humanité, avec enthousiasme et sensibilité. À chaque roman, Véronique Chauvy me captive avec des thèmes qui me sont, ordinairement, étrangers.

Je remercie sincèrement Virginie des Éditions de Borée pour ce service presse.

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