
La Lisière
Niko Tackian
Éditions Calmann-Lévy
Collection Calmann-Lévy Noir
Quatrième de couverture
SON MARI ET SON FILS ONT DISPARU AVALÉS PAR LA PLUS MYSTERIEUSE DES LANDES BRETONNES…
Un choc sous la voiture, en pleine nuit, alors que Vivian, Hadrien et leur fils Tom roulent dans les monts d’Arrée, ce massif breton formé de landes, de roches et de marécages.
Hadrien s’arrête, descend pour voir, Tom le suit. Une minute passe, puis deux. Vivian s’inquiète, c’est bien long et elle ne les entend plus, elle quitte la voiture, appelle. Personne. Si c’est une blague, elle n’est pas drôle, fulmine-t-elle. Mais quand elle s’avance de quelques pas vers la forêt, un homme surgit et la prend en chasse, il est armé d’une hache, elle court vers la route, et se jette quasiment sous les roues d’un camion qui la prend à son bord et la conduit à la gendarmerie.
Là, Vivian raconte, affolée, supplie qu’on l’aide. La lieutenante Maëlys Mons envoie une équipe sur les lieux. Rien. Pas de voiture. Aucune trace. Ainsi commence une attente d’autant plus insoutenable pour Vivian que, dans ses rêves, qui semblent essayer de lui dire quelque chose, elle retrouve son mari et son fils.
L’incompréhension grandit lorsque la voiture est découverte au fond d’un marais, vide. Qu’est-il arrivé à Hadrien et Tom?
Mon avis
« Quoi que tu entendes, ne détourne pas la tête. Il y va de ta vie dans ce monde, et de ton salut dans l’autre. » (p. 9). C’est par ces phrases que le dépliant touristique évoque les monts d’Arrée. Vivian connaît cette route, sa famille et elle l’empruntent, régulièrement, pour aller chez sa belle-mère. Ce soir-là, justement, elle est sur le siège passager, son époux est au volant et son fils, Tom, âgé de douze ans, est assis sur la banquette arrière. Une ombre surgit sur la route et force Hadrien à arrêter la voiture. Après ce freinage brusque, il préfère vérifier les pneus. Son fils descend, lui aussi, du véhicule.
Après quelques minutes, Vivian, restée seule dans l’habitacle, s’inquiète de ne rien entendre. Elle sort : aucune trace de son époux ou de son fils. Ils ont disparu. Elle remarque une flaque de sang. Affolée, elle s’avance dans la forêt. Elle est, alors, poursuivie par un homme armé d’une hache. Paniquée, elle rejoint la route où elle est recueillie par un routier.
Où sont Hadrien et Tom ? Sont-ils vivants ? Vivian ne veut pas perdre espoir. Quand elle dort, elle les retrouve. Son fils et son époux investissent ses rêves, elle a la sensation qu’ils lui adressent des messages.
Ma première impression a été que j’étais folle de commencer La lisière, un soir. En effet, dès les premières pages, j’ai ressenti une angoisse. L’atmosphère, effrayante et oppressante, semblait s’incruster dans mes pores. Je ressentais une crainte, sans pouvoir en déterminer l’origine. Le récit mêle la réalité et l’onirisme, le réel et les légendes, la vérité et les mensonges. Je ne parvenais pas à distinguer les éléments vrais de ceux imaginés et je me perdais dans les suspicions. Je ne savais qui croire et je sentais que l’auteur me manipulait, sans parvenir à distinguer les contours de l’illusion. Où commençait-elle ? Où finissait-elle ?
Ensuite, je me suis raccrochée à la perception des personnages extérieurs au drame. J’ai décidé d’accorder ma confiance à Maélys Mons, l’enquêtrice, de m’appuyer sur la rationalité de son métier. Cependant, elle aussi, a des difficultés à discerner la frontière entre les pièges de l’esprit et les preuves factuelles. Je ressentais une oppression, sans savoir si j’avais raison d’avoir peur. Cette recherche m’a, cependant, empêché de m’attacher aux personnages. J’ai été plus portée par les rouages de mon cerveau que par mes émotions. Mon esprit cartésien réfutait tout élément légendaire. C’est la raison pour laquelle, j’étais emportée par l’intrigue, mais beaucoup moins par les passages évoquant les croyances. Cependant, j’ai aimé que les indices soient distillés et que rien ne me permette de les relier. Aussi, j’ai été bluffée par l’histoire. Enfin, j’ai, énormément, apprécié le bonus, à la fin du roman, dans lequel l’auteur se confie sur des éléments importants de son travail.
J’ai beaucoup aimé La lisière.
Je remercie sincèrement Doriane des Éditions Calmann-Lévy pour ce service presse dédicacé.
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Pas encore lu cet auteur moi mais j’ai deux de ses romans dans ma PAL
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Tu as lesquels ?
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Avalanche hôtel et Fantazmë
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Avalanche hôtel est dans ma pal, mais je ne l’ai pas lu.
Attention Fantazmë est la suite de Toxique, 😉.
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On vient de me le prêter, merci pour l’info je ne les aurais pas lu dans le bon sens !
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beaucoup aimé aussi 😉
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L’ambiance est angoissante.😀
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Oui, et j’ai adoré 🙂
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