La Cure, Cécile David-Weill

La Cure

Cécile David-Weill

Éditions Odile Jacob

Quatrième de couverture

Christine, chef et chroniqueuse gastronomique, décide d’aller perdre du poids dans une clinique au sud de l’Espagne. Sur place, elle rencontre trois femmes et un homme. 

Leurs destins vont s’entrelacer et les événements s’enchaîner, nous entraînant au coeur d’un centre de remise en forme, pour y découvrir dans les moindres détails, souvent hilarants, le déroulement d’une cure.

Mais ce huis clos met aussi en scène le théâtre de la vie, avec les secrets et les tourments des acteurs, décrits, loin de tout conformisme, avec autant de sensibilité que d’acuité psychologique. Il offre un regard de femme sur les femmes, l’amitié féminine, leur rapport au poids, au couple, à l’ambition professionnelle, à la sexualité et au formatage social auquel elles sont soumises.

Sous le vernis d’une comédie sociale légère, aux personnages hauts en couleur, un roman inspirant plein de rebondissements.

Mon avis

Christine, chroniqueuse gastronomique à la télévision et chef à domicile, s’est inscrite à une cure de jeûne. Le programme a une durée de douze jours et se déroule dans une clinique privée, en Espagne. A l’aéroport, Christine fulmine. Elle regrette, non seulement, son idée, mais aussi d’en avoir parlé à Brigitte. Elle a rencontré cette dernière, sur un plateau et elles ne sont pas amies. Pourtant, son aînée de vingt ans, s’est emparée de son projet. Christine appréhende les jours à venir. D’autant plus que sa compagne de soins a emmené son chien, alors que l’établissement n’accepte pas les animaux. Elle se demande, avec humour, de quelle manière le clandestin canin peut passer inaperçu.

Dès le premier jour, elle sympathise avec Agnès. Cette dernière semble posséder une assurance que la cuisinière envie. Elle est un tourbillon de bonne humeur et de bienveillance. Christine fait, également, la connaissance de Marthe, la veuve d’un armateur grec, qui cache un secret sous son élégance, et de Guy, un sexagénaire, à la personnalité trouble et au comportement ambigu.

Pendant douze jours, nous suivons les péripéties de ces quatre personnages. Ils évoquent leurs motivations à suivre le programme. Elles sont différentes : perte de poids, envie de se faire bichonner, fuite, etc. Les protagonistes confient, également, leur histoire. Divers thèmes sont abordés : estime de soi, enfance, sexualité, vie conjugale, médiumnité, relations familiales, violence, apparences sociales, etc. J’ai, par ailleurs, découvert que l’œuf sur ma photo a une utilité que je ne soupçonnais pas. Il m’a été offert, pour mes vingt ans, par une amie et, depuis plus de deux décennies, il décore une de mes bibliothèques. Si vous lisez La Cure, vous comprendrez l’ampleur de ma stupéfaction.

Lorsque j’ai reçu ce livre, j’ai pensé qu’il n’était pas pour moi. Je ne me décidais pas à le lire. Aussi, j’ai été surprise de constater qu’il traitait de sujets profonds, tels que le poids des diktats de la minceur ou de richesse et de la solidarité féminine. En ce qui me concerne, il confirme, que malgré mon surpoids, je ne ferai jamais de cure de jeûne. Les procédures détaillées par ses adeptes ne me tentent absolument pas. Le rythme vif, les rebondissements, les anecdotes médicales et sociales de ce roman m’ont fait passer un agréable moment.

Je remercie sincèrement l’agence Gilles Paris et les Éditions Odile Jacob pour ce service presse.

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