Les chats ont neuf vies, moi j’en aurai deux, Julien Aime

Les chats ont neuf vies, moi j’en aurai deux

Julien Aime

Éditions de l’Archipel

Collection Instants suspendus

Quatrième de couverture

Écrasé par les dettes et un lourd secret, Ugo, a fait appel à l’agence Renaissance afin de « disparaître pour renaître » sous une nouvelle identité au bout du monde.


Avant de partir sans retour, l’agence lui donne neuf jours pour se confronter à son passé.


Après un burn out, Julie a décidé de quitter son travail et son compagnon, Max. Elle contacte également Renaissance pour l’aider à se réinventer loin de chez elle.


Mais sont-ils vraiment prêts à tout laisser derrière eux pour entamer une nouvelle vie ?


Et pourquoi le destin les fait-il se rencontrer à quelques jours du départ d’Ugo ?
 
Julien Aime signe un roman rempli d’émotions qui donne envie de croquer la vie à pleines dents ! Et d’adopter un chat !

Mon avis

L’agence Renaissance offre la possibilité de « Disparaître pour renaître ». Seules les personnes qui la contactent, suite à ses publicités énigmatiques, connaissent l’existence du programme. Celui-ci permet de démarrer une nouvelle vie sous une nouvelle identité, loin de leurs problèmes. De nouveaux papiers, un nouveau pays, un nouveau métier, elles choisissent leur nouvelle existence. Elles ont neuf jours pour réfléchir, pour se préparer, pour affronter le passé et pour valider leur décision. Celle-ci est sans retour et doit rester secrète.

Ugo, acculé par les dettes et écrasé par la culpabilité, est impatient de se reconstruire ailleurs. Les jours d’attente lui semblent trop longs : il n’en peut plus. Cependant, il écoute les conseils de l’agence et se frotte à son passé heureux et douloureux. Son désespoir est touchant ; il n’est pas victime d’un entourage malsain, mais d’un trop-plein d’amour : celui qu’il éprouve et celui qu’on lui porte. Ce sentiment fort est, en grande partie, responsable de sa détresse. Puis, il y a ce secret, ce non-dit, trop lourd à enfouir.

Julie a, elle aussi, contacté l’agence. Un burn-out professionnel, un couple en dérive et des relations familiales difficiles : elle ne supporte plus son quotidien. Elle rêve de nouveau départ. Mais avant de tout quitter, elle veut profiter de l’amour de la seule personne qui va lui manquer : sa grand-mère. Que j’ai aimé Rose ! Elle est à l’écoute, sans forcer les confidences. Elle est présente, sans être envahissante. Elle est perspicace, sans l’afficher. Elle est tendre, respectueuse, bienveillante et moderne. Elle m’a rappelé ma mamie. J’ai, aussi, apprécié la personnalité de Julie. J’ai compris ses difficultés, ses envies de s’écouter enfin. Lorsqu’elle a revisité son histoire, j’ai été sensible au fait qu’elle ne suive pas toujours ses premières impulsions, que l’empathie l’emporte sur la colère. Ses premières réactions sont logiques, les suivantes sont saines.

Pendant neuf jours, nous suivons les démarches et les pensées d’Ugo et de Julie. Nous découvrons leur passé, leur présent et envisageons leur avenir. Nous nous immisçons dans leurs sentiments et nous nous demandons ce que nous ferions à leur place. Tous deux m’ont attendrie. J’ai adoré leur introspection. J’ai revu certains moments de ma vie et j’ai, aussi, écouté les évènements que je n’avais pas vécus. J’ai imaginé un dénouement, celui qui correspondait à mes aspirations personnelles. Or, la fin m’a, énormément, surprise et émue.

J’ai adoré Les chats ont neuf vies, moi j’en aurai deux.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.

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