Perles de Lune, Di Morrissey

Perles de Lune

Di Morrissey

Éditions de l’Archipel

Quatrième de couverture

« La vie des pêcheurs de perles : une facette méconnue de l’Australie au début du xxe siècle. Un roman enthousiasmant ! » Sydney Morning Herald

Sydney, de nos jours. Lily Barton vient de perdre sa mère. Dans un coffret, parmi des lettres et des photos, elle découvre un collier de perles orné d’un mystérieux pendentif ayant appartenu à son arrière-grand-mère Olivia.


Lily, qui ignore tout de ses origines et voudrait transmettre à sa fille l’histoire de leur famille, rejoint la côte occidentale de l’Australie, où elle met au jour le journal intime de son aïeule… Au fil de sa lecture, elle voit se dessiner un amour si profond et passionné que rien n’a pu le surpasser.

Perles de lune est l’histoire de cet amour qui triomphe de tous les obstacles. Jamais depuis Les oiseaux se cachent pour mourir, de Colleen McCullough, un roman n’avait célébré avec une telle force l’Australie, terre de tous les possibles.

Mon avis

Sydney, 1995. Lily vient de perdre sa mère, de qui elle ne s’est jamais sentie proche. Elle a la sensation de ne pas l’avoir connue. Elle n’a jamais rencontré sa famille maternelle et ne sait rien de l’enfance de Georgiana ; seulement qu’elle a grandi en Australie-Occidentale et qu’elle détestait cette région. Dans une valise, Lily découvre des photos, une lettre de la défunte et un collier de perles, au centre duquel est inséré un pendentif arborant un symbole mystérieux. Elle s’envole à Broome, pour remonter l’histoire de ses ancêtres. Dans cette ville, elle apprend que le journal intime de son arrière-grand-mère est conservé dans un musée.

1893. Olivia est à un stade très avancé de sa grossesse, quand son mari et elle sont débarqués sur une côte bordée de récifs, en raison des conditions de navigation. Ils sont à une journée de leur destination finale : Cossack, dans le nord-ouest de l’Etat d’Australie-Occidentale, où ils ont acheté des terres. Ils viennent d’Angleterre et imaginent vivre une grande aventure. Celle-ci se révèle plus périlleuse que prévu. Pendant que Conrad part à la recherche d’une carriole, la jeune femme reste sur leur campement improvisé. C’est seule qu’elle rencontre, pour la première fois, le capitaine Tyndall, ainsi que des aborigènes. Ces premiers contacts sont déterminants dans son intégration australienne.

Le récit retrace six décennies de la vie d’Olivia, une femme moderne, aventurière entreprenante. Son époux et elle s’installent à Broome et investissent dans une société perlière. Grâce à leur associé, ils s’intègrent, parfaitement, à la population autochtone, composée de différentes nationalités et ethnies. J’ai été sensible au croquis de la cohabitation entre les différents groupes. Généralement, chacun occupe un maillon de l’industrie perlière, ils ont besoin des compétences des uns des autres, mais les relations sont marquées par les rivalités et les affrontements. Le sentiment d’appartenance est très présent, mais pour certains, l’envie de rejet prédomine pour faciliter leur insertion. Di Morrissey décrit ce tiraillement moral et intérieur. Le contexte historique renforce les injustices et les conflits. J’ai apprécié que l’auteure rapporte l’impact des guerres extérieures, sur la population australienne, comme les deux guerres mondiales et, particulièrement, la bataille de Singapour.

Perles de Lune est, également, une histoire d’aventures humaines. C’est une grande saga d’évasion, dans laquelle l’amour et l’amitié occupent une grande place. J’ai été captivée par les différents rebondissements, mêlés de drames et d’évènements heureux. Très attachée à Olivia, j’ai été marquée par ses émotions, ses bonheurs et ses chagrins. J’ai été admirative de sa force, de ses capacités à se reconstruire, de son courage et j’ai aimé ses valeurs. Respectueuse et généreuse, elle m’a beaucoup touchée par ses sentiments et ses actions, au service des autres. Lily est peu présente. Elle introduit et conclut l’intrigue. Olivia et certaines personnes de son entourage sont les héros du roman. Ils sont incandescents et généreux et leurs destins sont denses et mouvementés.

J’ai adoré cette saga flamboyante, émouvante et captivante.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.

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