
Le dernier opus
Lecia Caris
Editions IGB
Quatrième de couverture
Ancienne journaliste d’investigation, Rachel habite en Haute-Savoie où elle tente de surmonter les séquelles d’une violente agression dont l’auteur n’a jamais été identifié. Soignée par une psychiatre aux méthodes intrigantes, elle croise son frère qu’elle rend responsable de la mort de leur père et renoue avec Greg, un amour de jeunesse devenu commandant de police, quand un notable se suicide. Convaincue qu’il s’agit de son agresseur, Rachel s’immisce dans l’enquête de Greg au moment où un violoncelliste célèbre est assassiné. À l’image d’un jeu de dominos macabre, une série de meurtres dont celui de la fille de la psychiatre tétanise les rives tranquilles du Léman. Quelques strophes de « La Flûte enchantée » relieraient-elles tous ces meurtres ? Et si l’opéra de Mozart résonnait comme une marche funèbre qui, jouée deux décennies auparavant, endeuilla la région à tout jamais ?
Mon avis
Rachel, une ancienne journaliste d’investigation, a été, violemment, agressée à son domicile. Elle est sortie du coma, grâce à une médecin, qui allie la musique à la thérapie. Elle s’est réveillée au son du concerto de piano pour Mozart. Hélas, elle n’a aucun souvenir des évènements précédant l’attaque, dont elle garde des séquelles irrémédiables. Elle accepte de s’en remettre à la psychiatre aux méthodes non conventionnelles.
Quelques semaines plus tard, elle se rend au commissariat pour observer des photos de suspects. Elle entend que, près de chez elle, un homme a été retrouvé pendu. Amie du commandant de police, elle réussit à s’intégrer à l’équipe envoyée sur les lieux. Elle est convaincue que cette mort est liée à ce qu’elle a, elle-même, subi. Elle décide d’utiliser son nez, dans tous les sens du terme. En effet, depuis le choc, sa mémoire olfactive s’est développée et son expérience des affaires judiciaires a aiguisé son sens de l’observation et ses capacités d’analyse.
Alors que Rachel espère raviver sa mémoire, les crimes s’amoncellent. Ceux du passé s’invitent dans l’enquête et des nouveaux sont commis. La jeune femme est persuadée qu’ils composent une seule symphonie, mais les musiciens sont nombreux. Le récit effectue, alors, des retours en arrière, sans que le lien ne se dessine. De nombreux mystères endeuillent les rives du lac Léman et tous les personnages deviennent suspects. Des secrets sont évoqués, des attitudes ambiguës alimentent le doute, cependant, il est difficile d’interpréter la partition. Je devenais soupçonneuse, chaque mot semblait camoufler une vérité, chaque acte anodin devenait troublant, pourtant, je ne parvenais pas à résoudre les énigmes. Chaque nouvel élément obscurcissait mon intuition. Il m’a fallu attendre la fin pour relier tous les évènements. La conclusion interroge sur la responsabilité des actions réalisées et sur la culpabilité des manquements.
Les scènes sont accompagnées de QR code dirigeant vers des morceaux choisis de Mozart. Je les écoutais avant de lire le chapitre ; si la musique ne vous déconcentre pas, ils renforcent l’atmosphère du livre.
J’ai adoré ce suspense aux nombreuses ramifications.
Je remercie sincèrement Lecia Caris pour sa confiance.
Je ne connaissais pas mais j’aime beaucoup la couverture et cette histoire, emplie de suspense, a tout pour me plaire !
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J’ai beaucoup aimé les différentes tentacules de l’histoire, 😀.
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