Les petits meurtres du mardi, Sylvie Baron

Les petits meurtres du mardi

Sylvie Baron

Éditions Calmann-Lévy

Collection Territoires

Quatrième de couverture

Quand un vrai meurtre s’invite dans un club d’amateurs d’Agatha Christie


Odile Lavergne, dynamique médiathécaire du charmant village de Marcolès dans le Cantal, a créé le Club du mardi, qui réunit des fanatiques d’Agatha Christie. Rivalisant d’érudition sur l’oeuvre de la romancière, les membres du club sont animés d’un enthousiasme qu’ils brûlent de partager. C’est ainsi que naît l’idée d’un colloque international consacré à l’écrivaine, auquel la population du village sera conviée.


Archibald de La Rochette, membre éminent du club, met son château – quelque peu délabré – à disposition et, à force de persévérance, une poignée d’experts – plus ou moins autoproclamés et excentriques – acceptent l’invitation.


Il apparaît vite cependant que certains intervenants ne sont pas ceux que l’on croyait et que d’autres ne sont pas là seulement par amour de la littérature policière.


Au soir du premier cycle de conférences, la confusion est à son comble quand un crime abominable est découvert. Qui a pris la Reine du crime au mot ?

Mon avis

A Marcolès, un charmant village du Cantal de six-cents habitants, toutes les semaines, à 20 heures précises, le Club du mardi se réunit à la médiathèque. Ils sont huit membres, tous passionnés par l’œuvre d’Agatha Christie. D’âges et de catégories sociales différentes, ils partagent la même érudition au sujet des livres de la « Duchesse de la Mort ». Un soir, l’une d’entre eux, Iris, déclare qu’il est dommage de ne pas partager leurs connaissances. Odile, la médiathécaire enthousiaste, confie que, depuis un moment, elle pense à « organiser une manifestation autour de la Grande Dame du Crime » (p. 24). Les avis fusent et c’est ainsi qu’est retenue l’idée d’un colloque. Le groupe décide de convier des intervenants extérieurs, des spécialistes reconnus d’Agatha Christie.

Les invitations sont envoyées. Hélas, entre le rêve et la réalité, il y a un gouffre. Peu importe, la dynamique est lancée. Archibald de La Rochette est forcé de mettre son château à disposition, le planning de conférences est élaboré, les repas et l’hébergement des « spécialistes » sont planifiés, la ferveur des organisateurs est à son paroxysme. Comme souvent, des petits grains de sable s’insèrent dans les projets. Ainsi, une conférencière se décommande et envoie son assistante à sa place. Celle-ci n’est pas une inconnue pour les villageois. A ce bouleversement, s’ajoutent les personnalités égocentriques à gérer : les membres du club ne ménagent pas leur peine, guidés par la bienveillance légendaire d’Odile.

Ils en oublieraient presque la menace qui plane sur la réception. Or, le premier soir montre qu’ils ont eu tort de la traiter avec légèreté et humour : un crime a été commis. Les suspects sont nombreux : membres du club, conférenciers, habitants de Marcolès et les indices sont minces. Chacun dresse sa liste de coupables potentiels et doit se méfier de tous. Je n’ai connu le coupable que dix pages avant la fin : lorsque Sylvie Baron l’a désigné. Je ne nourrissais de soupçons sur personne en particulier. J’écoutais toujours le dernier qui parlait.

J’ai très peu lu Agatha Christie et c’était, il y a très longtemps. J’ai aimé que les faits soient analysés à la lumière de ses livres, de ses intrigues et de ses méthodes d’investigation. Ses ouvrages sont des personnages de l’histoire. Ils sont insérés et éclairent les évènements… quand ils ne détournent pas l’attention des convives. J’ai, aussi, beaucoup aimé les portraits très nuancés et, cependant, avec des caractéristiques très fortes. Dans presque toutes les personnalités, un trait de caractère ou un élément de leur vie résonnait en moi. Pour l’une, c’était son approche de la lecture, pour une autre, c’étaient des épreuves vécues, pour une autre, un état d’esprit, etc. Cette proximité renforçait ma difficulté à définir un coupable : peut-être parce que cela aurait été une trahison envers moi-même.

J’ai été captivée par ce cosy-mystery au cœur des livres, qui m’a permis d’approcher l’œuvre d’Agatha Christie de manière originale.

Je remercie sincèrement Doriane des Éditions Calmann-Lévy pour ce service presse.

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