La Valeur des rêves, Marie Lebey

La Valeur des rêves

Marie Lebey

Editions Léo Scheer

Quatrième de couverture

Comment Moustipic, chef-d’oeuvre d’Alexander Calder, a-t-il pu atterrir dans un club de vacances, où il servait d’étendoir pour maillots de bain ? Lucie de Clichy ne comprend rien à l’art contemporain, où même « rien » signifie quelque chose mais, pour Simon Bret, le commissaire-priseur fantasque qui l’a embauchée, elle devra retrouver l’origine de cette sculpture monumentale ; si elle réussit, Moustipic passera du statut de porte-serviettes à celui de stabile – soit une oeuvre d’art majeure, susceptible de battre un record en salle des ventes… Dans ce roman plein de fantaisie et d’érudition, Marie Lebey élabore une véritable enquête peuplée de personnages hauts en couleur, comme le petit monde de l’art sait les agiter, et nous montre l’incroyable destin de Moustipic, simple tas de ferraille ou authentique trésor. N’est-ce pas cela, la valeur des rêves ?

Mon avis

Lors d’un week-end chez des amis, près d’Aix-en-Provence, Simon Bret en profite pour faire rouler une de ses voitures de collection. Perdu dans ses pensées, il tombe en panne d’essence. A la recherche d’une station, alors qu’il marche au bord de la route, il voit, à l’entrée d’un village, des panneaux indiquant un club de vacances. Il les suit et s’arrête, stupéfait, près de la piscine. Son regard a été happé par l’étendoir à serviettes. Il reconnaît, « dans les formes géométriques découpées dans des plaques de métal […] un stabile du célèbre sculpteur américain Alexander Calder » (p. 30). Le monogramme duquel il est incapable de détacher son regard, confirme son intuition. Le commissaire-priseur est ébahi. Cette pièce est un chef-d’œuvre. Il l’estime sa valeur à cinq millions de dollars.

Simon contacte alors le principal actionnaire du club. Celui-ci est prêt à vendre le stabile. Hélas, sans facture, il lui faut prouver qu’il lui appartient.  C’est alors que Lucie de Clichy entre en scène. Son domaine de compétence est la généalogie. Simon lui demande de retracer l’histoire du Moustipic. Ses recherches la mènent dans plusieurs directions. Elle découvre que l’œuvre a eu un impact sur plusieurs destinées. 

La valeur des rêves est un roman rocambolesque. Lorsque l’auteure tire sur un fil de la toile, elle s’attarde sur le nœud, puis passe à un autre. Les anecdotes se mélangent et mènent à la narratrice et au lecteur, après un voyage dans le monde de l’art. Et vous, quelle est la valeur de vos rêves ?

Le Moustipic (nom du stabile) a plusieurs histoires à raconter, différentes, en fonction des protagonistes. Que ce soit le nom même de l’œuvre ou le rapport avec elle, les protagonistes ne considèrent pas le vocable sous le même angle : tas de ferraille pour certains, trésor ou opération historique pour d’autres. Cependant, même si j’ai aimé le message de conclusion, je pense ne pas avoir complètement compris le cheminement pour y arriver. J’ai eu la sensation d’un basculement abrupt.

La valeur des rêves a été une lecture agréable, cependant, je pense être passée à côté de son essence. Le fait de passer d’un sujet à l’autre m’a un peu perdue et je ne me suis attardée sur aucun. Aussi, alors que j’ai aimé le rythme virevoltant, mon esprit s’est calqué au tempo, il n’a pas pris le temps d’imprimer les informations et j’ai perçu que j’allais les oublier rapidement.

Je remercie sincèrement l’agence Gilles Paris pour ce service presse.

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