
Bébé fille
Elisa Marraudino
Éditions Même pas mal
Quatrième de couverture
À travers les splendides planches de «Bébé Fille» aussi drôles qu’émouvantes, Élisa Marraudino raconte ses souvenirs d’enfance, sa famille italo-vosgienne, sa construction de petite fille entre traditions et modernité, les joies et les colères qui feront d’elle la jeune femme qu’elle est aujourd’hui.
Mon avis
Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas lectrice de Bd, aussi je ne sais pas les chroniquer. Cependant, il m’importait de vous présenter cet ouvrage pour lequel j’ai eu un coup de cœur.
Chaque planche est consacrée à une histoire, à une anecdote de la vie d’Elisa Marraudino. Elle partage des tranches de vie, des moments-clés de son existence. Des passages m’ont fait sourire, d’autres ont déclenché un éclat de rire et enfin, comme je m’y attendais, certains m’ont fait pleurer. Je l’avais escompté, car même si je ne connais pas Elisa, personnellement, je connais un peu ses parents. J’ai connu des soirées très sympathiques avec eux, emplies de rires, et j’ai pleuré quand la douleur s’est abattue sur leur maison. Les dessins à ce sujet m’ont étreint le cœur. Avec peu de mots, la talentueuse dessinatrice transmet ses émotions et celles-ci percutent le cœur.


C’est avec un peu d’appréhension que j’ai ouvert ce livre. J’avais peur de pénétrer dans l’intimité de personnes que je connaissais. Pourtant, à peine reçu, je l’ai feuilleté et je ne l’ai plus lâché. J’ai été fascinée par l’authenticité des moments dessinés par la jeune fille et la finesse des portraits. J’ai reconnu certains traits de caractère de son papa et de sa maman et j’ai découvert la personnalité de l’auteure. J’ai même été amusée en reconnaissant le costume avec lequel elle avait habillé ma fille et sa copine, lors d’une fête, il y a quelques années.

De plus, les planches concernant l’enfance et l’adolescence d’Elisa m’ont préparée aux questions que pourrait me poser ma fille. J’ai été émue par certaines réactions de sa maman, qui m’ont montré que nous avions beaucoup de points communs. J’ai ri en découvrant les perceptions de l’enfant et l’ado. J’ai été amusée par les dessins au sujet du chiffre 6. En ce qui me concerne, je fais un blocage sur le nombre 66. Par exemple, je ne m’arrête jamais à une page qui se termine par lui.


J’ai été sensible au trait de crayon d’Elisa Marraudino. J’ai aimé les vignettes épurées, qui renforcent l’impact des détails et celui des scènes. Les bonhomies ont un parfum d’enfance séduisant et les gros yeux des personnages les rendent avenants.

Avant de le commencer, je n’avais pas prévu d’écrire un avis sur Bébé fille. Passionnée de livres, j’avais, juste eu, envie de participer, à mon petit niveau, à son succès, en l’achetant. Je n’avais pas anticipé, qu’alors que je ne lis que des romans, que j’allais autant l’aimer. C’est une BD, remplie d’humour, de peps, d’émotion et de véracité. J’ai eu un gros coup de cœur pour cet ouvrage, à l’opposé de mes lectures habituelles.

Tu en parles très bien et l’on ressent toute l’émotion qui t’a étreinte à la lecture de cette BD, d’autant que connaître la famille doit rendre la lecture encore plus forte.
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Merci à toi, 💖C’est vrai, le fait de connaître certains évènements douloureux de la famille de l’auteure a intensifié mon émotion.
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Merci, 🥰. Certaines pages ont été réellement bouleversantes pour moi, en raison de ma connaissance de la famille. D’autant plus qu’Elisa Marraudino transmet les émotions avec sincérité, pudeur et force mélangées. C’est un uppercut.
Cette chronique était importante pour moi, et en meme temps, je ne voulais commettre aucune indélicatesse. ☺️
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Tu t’en es sortie à merveille, ton avis étant plein de sensibilité.
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🥰😘
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