Le Petit Théâtre des Opérations, tome 3
Dessin : Monsieur Le Chien
Scénario : Julien Hervieux aka L’Odieux Connard
Couleurs : Olivier Trocklé
Éditions Fluide Glacial
Quatrième de couverture
Après le succès des deux premiers tomes, Julien Hervieux (alias l’Odieux Connard) et monsieur le chien reviennent pour un troisième opus consacré aux histoires improbables des deux Guerres mondiales.
Saviez-vous qu’en 1945, un soldat québecois reprit seul une ville entière aux Allemands ? Que durant la Première Guerre mondiale, une offensive échoua à cause de supposés zombies ? Ou encore qu’une bande de marins américains maladroits a réussi l’exploit de tirer par erreur une torpille sur leur propre Président ? Et saviez-vous que le cheval du général Leclerc fut fusillé pour acte de résistance ?
Anecdotes absurdes, héroïques mais toujours incroyables, Le Petit Théâtre des Opérations est de retour. Avec sa formule désormais lue et approuvée par des milliers de lecteurs : des histoires longues suivies de textes documentés appuyant leur véracité, ainsi que de courtes anecdotes sur la perte d’un sous-marin causée par ses toilettes, la résistance d’animaux, ou encore l’art contemporain utilisé contre l’ennemi.
Et si vous vous posiez la question, oui, tout est vrai !
Mon avis
Le Petit Théâtre des Opérations est une Bande Dessinée qui relate des faits de guerre oubliés et souvent improbables. Pourtant, tout est vrai ! J’ai été impressionnée par l’histoire de Léo Major, un héros québécois qui a repris, seul, aux Allemands, une ville entière néerlandaise. J’ai été ahurie en découvrant le destin de L’USS William D. Porter, un destroyer américain : son équipage a multiplié les erreurs. J’ai été fascinée par Lachhiman Gurung, qu’aucune blessure ne pouvait empêcher d’aller au combat, etc.
Les histoires se déroulent sur plusieurs planches. Elles sont suivies d’un encart qui reprend les faits ou apporte une précision.
Régulièrement, des anecdotes courtes (une page) sont insérées. Elle concerne, par exemple, un navire coulé par une chasse d’eau ou encore celle de Iris XVI, un cheval condamné à mort pour acte de résistance, après avoir tué un soldat allemand, etc.
Je lis très peu de BD, cependant, j’ai été attirée par la thématique de celle-ci. J’ai eu la chance de participer à une rencontre virtuelle avec Julien Hervieux, organisée par Babelio. L’auteur a exprimé son envie que ce format soit la première marche pour donner envie aux lecteurs de s’intéresser aux faits d’armes et aux évènements des deux guerres mondiales. Ancien professeur d’histoire, son discours était passionnant. Il nous a expliqué de quelle manière les anecdotes lui parvenaient et le travail de recherche qu’il effectue pour vérifier la véracité des faits. La vidéo de la rencontre sera publiée sur Babelio.
Peu habituée aux BD, j’ai apprécié que les dessins de Monsieur Le Chien soient attractifs : ils m’ont donné envie de regarder, attentivement, les vignettes. J’ai aimé les petits gags cachés, sans être dissimulés, afin qu’une novice telle que moi, s’y attarde. J’ai, aussi, apprécié, les couleurs vives qui attirent l’œil.
Alors que je ne suis pas une adepte de ce type de format, j’ai beaucoup aimé Le Petit Théâtre des Opérations, qui traite l’Histoire sous un angle original et méconnu.
Je remercie sincèrement les Éditions Fluide Glacial et Babelio pour l’envoi de la BD et pour la rencontre avec Julien Hervieux.
Valmyvoyou lit 