Billy Summers, Stephen King

Billy Summers

Stephen King

Editions Albin Michel

Traduction de Jean Esch

Quatrième de couverture

L’histoire d’un type bien…qui fait un sale boulot.

Billy Summers est un tueur à gages, le meilleur de sa profession, mais il n’accepte de liquider que les salauds. Aujourd’hui, Billy veut décrocher. Avant cela, seul dans sa chambre, il se prépare pour sa dernière mission…

À la fois thriller, récit de guerre, road trip et déclaration d’amour à l’Amérique des petites villes, Billy Summers est l’un des romans les plus surprenants dans l’œuvre de Stephen King, qui y a mis tout son génie et son humanité.

« C’est le meilleur livre de King depuis des années» The Guardian (UK)

« Aussi doué pour les scènes d’action que pour la profondeur psychologique, King est au sommet de son art. » The Sunday Times (UK)

« Voir le maître incontesté de l’horreur passer au domaine du thriller noir est la preuve que King peut encore nous surprendre et nous étonner. » Esquire

Mon avis

Billy Summers est un tueur à gages, qui n’accepte que de tuer les méchants. A quarante-quatre ans, il envisage de prendre sa retraite. Avant cela, il accepte une dernière mission, pour laquelle il lui est proposé la somme de deux millions de dollars. Il est intrigué par le montant : « la plus grosse somme qu’il ait jamais touchée, c’était soixante-dix-mille. » (p. 16) Billy se demande quel est le véritable objectif des commanditaires. « Deux millions. Pour un seul boulot. Où est l’embrouille ? » (p. 19) La cible est un tueur professionnel, comme lui. C’est un homme qu’il faut empêcher de faire des révélations, lors de son procès ; il doit mourir avant.

La préparation de la mission est longue et minutieuse. Billy doit se mêler à la population. Pour l’aider, une couverture lui a été fabriquée : il est un primo écrivain, qui a été forcé, par son agent, à s’éloigner de son environnement, pour se consacrer uniquement à l’écriture. L’attente devant durer des semaines, voire des mois, il décide de profiter de ce temps, pour entrer, véritablement, dans la peau du personnage : il écrit son histoire.

Les portraits sont ciselés et nuancés. Billy Summers a de multiples facettes, qu’il utilise en fonction des circonstances : il est le voisin sympathique, il est un gars un peu simple, il est un tueur redresseur de torts, il est un gamin perdu, il est une personne de confiance à qui il est possible de demander d’arroser les plantes, etc. Sa vraie personnalité est révélée dans ses confidences. Ce caméléon est d’une grande intelligence et possède un sens de la justice que sa profession ne laisse pas présager. Après une rencontre inattendue et désespérée, nous découvrons ce qu’il a, réellement, dans les tripes et les valeurs qui déterminent ses actes, son code d’honneur personnel. Alors que les truands fourmillent dans ce suspense, nous établissons, inconsciemment, une hiérarchie du crime. Billy est-il un idiot ? Un calculateur ? Un tueur froid ? Un être brisé ? Un homme meurtri par son passé ? De qui faut-il se méfier ?

Quand j’étais adolescente, j’ai beaucoup lu Stephen King. Je l’avais délaissé, car mes goûts avaient changé. J’avais renoué avec Histoire de Lisey. C’est le dernier livre que j’avais lu de lui. J’ai été attirée par Billy Summers parce que c’est un polar. En effet, même si je n’aime plus les histoires qui contiennent du surnaturel, je chéris mes souvenirs livresques. Je me rappelle l’addiction que je ressentais, lorsque je dévorais les romans de l’auteur, en cachette, dans les escaliers de l’internat. Aussi, c’est un immense plaisir de renouer avec ce plaisir, dans un genre qui convient à mes goûts actuels. J’ai aimé retrouver ce besoin viscéral de tourner les pages et de classer les multiples interrogations qui tournaient dans ma tête. En effet, en parallèle du présent conté par Billy et du passé relaté dans ses écrits, mon esprit empruntait des chemins sinueux pour assembler les deux tableaux. Je déviais, souvent, plus que l’auteur, mais j’ai apprécié que celui-ci me donne la sensation d’être une partie prenante de l’intrigue. J’ai, également, été sensible à la profondeur de l’attachement que je ressentais envers le héros et certains de ses proches, malgré le contexte criminel. Enfin, j’ai adoré le suspense psychologique qui entoure de mystère la personnalité de Billy.

J’ai adoré Billy Summers.

Je remercie sincèrement Agathe des Éditions Albin Michel pour ce service presse.

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