
L’Homme du Grand Hôtel
Valentin Musso
Editions Seuil
Quatrième de couverture
Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?
Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.
Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…
Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux.
Mon avis
Lorsque Babelio m’a proposé de découvrir L’Homme du Grand Hôtel, dans le cadre d’une masse critique privilégiée, j’ai un peu hésité. En effet, le seul livre que j’avais lu de Valentin Musso était Sans faille et mon avis (cliquez ICI pour le lire) avait été mitigé. Cependant, la quatrième de couverture de ce nouveau suspense m’attirait, aussi, je me suis laissé tenter. J’ai bien fait d’écouter mon intuition, car j’ai adoré.
Cape Cod, Massachusetts. Un homme se réveille dans une chambre d’un hôtel luxueux. Le décor ne lui est pas totalement étranger, mais il ne sait pas pourquoi ni comment il y est arrivé. Sur une table basse, il découvre un mot de bienvenue, adressé à Monsieur Hamilton. Il se souvient, effectivement, qu’il s’appelle Randall Hamilton, c’est le seul fait dont il est sûr. Le texte semble indiquer qu’il est une personne influente et importante. Il n’a aucun souvenir de sa vie précédant son réveil. Dans la suite, trône un ordinateur portable. Le mot de passe lui revient, instinctivement. Il découvre alors un manuscrit, avec son nom sur la page de garde. Il va de surprise en surprise et apprend qu’il est un écrivain célèbre, qui a déjà publié quarante livres ; tous des succès.
À Boston, Andy rêve d’être édité. Hélas, il a encore reçu une lettre de refus. Veilleur de nuit, il sacrifie son sommeil pour écrire, au grand regret de son père. Ce dernier n’accepte pas les ambitions de son fils et aimerait qu’il reprenne l’entreprise familiale. A la suite d’une conversation avec son meilleur ami, Andy prend conscience que ses personnages manquent d’authenticité et d’émotion. Pour se rapprocher au plus près de la réalité, il décide de puiser l’inspiration dans ses expériences. Il n’a jamais connu l’amour, il se résout alors à séduire Abigaël, une jeune comédienne, et à utiliser leur histoire dans son intrigue. La frontière entre ses sentiments et la fiction s’estompe…
Les deux hommes ne se connaissent pas, mais nous les suivons en alternance. Alors que l’un tente de se réapproprier sa vie, l’autre sent la sienne lui échapper.
Obnubilée par mes théories de complot de la part des personnages et de l’auteur, je me suis aperçue, à la fin, que je n’avais pas écouté ce que m’avait confié Valentin Musso. Lorsque la fin d’un livre me donne envie de relire certains passages pour m’amuser de ce que j’ai raté, c’est un signe de réussite. J’ai été tellement embarquée par le récit que je suis allée dans les directions qu’il m’indiquait, sans contester. Aussi, la claque a été immense, quand j’ai compris que je m’étais complètement trompée. Pourtant, Valentin Musso n’en avait pas fini avec moi : un deuxième twist m’attendait. Encore un que je n’avais pas prédit. J’adore me faire avoir par une lecture.
J’ai tellement aimé L’Homme du Grand Hôtel, que j’ai, maintenant, envie de découvrir la bibliographie de Valentin Musso. Quel livre me conseillez-vous ?
Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Seuil pour cette masse critique privilégiée.
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J’ai lu « Qu’à jamais j’oublie », dans un registre un peu différent du thriller, mais vraiment une très bonne lecture, que je pourrais te conseiller. 😉😘
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Merci à toi. Je vais regarder la quatrième de couverture, 😉.
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Tu m’as convaincue ! Je le note 🙂
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J’aime quand un auteur me fait changer d’avis.😀
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Ce n’est pas si courant en plus !
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