La Merveilleuse promesse, Michel Verrier

La Merveilleuse promesse
Michel Verrier
Éditions de Borée
Collection Terres d’écriture

Quatrième de couverture

En cet automne 1840, la Saône connaît une crue historique et dévastatrice. Pierre Geoffroy, pêcheur apprécié de tous, sauve de la noyade les deux enfants du meunier ainsi que Mélanie Seignebert, fille du plus gros négociant de la ville. Si le premier remercie comme il se doit le jeune homme pour son acte de bravoure, le second n’entend pas témoigner la moindre reconnaissance à un homme de basse extraction.

Soupçonnant des sentiments naissants entre Pierre et Mélanie, et voyant d’un très mauvais œil cette possible relation, il met tout en œuvre pour les éloigner. Seignebert a en effet des projets bien plus lucratifs pour sa fille.

Tenue à distance de Pierre mais liée à lui par une promesse, Mélanie s’y tiendra-t-elle ?

Mon avis

Depuis le mois de septembre 1840, la pluie ne cesse de tomber, dans la Saône-et-Loire. Fin octobre, la situation se dégrade et les affluents de la Saône sortent de leur lit. Début novembre, c’est un véritable déluge : des communes sont submergées et des familles sont forcées d’abandonner leur maison. Les forces de l’ordre organisent les évacuations. Des volontaires les remplacent dans leurs missions de sécurité et empêchent les vols. Pierre Geoffroy se distingue par sa force et par son courage. Ce jeune homme de vingt-quatre ans est pêcheur, la journée ; la nuit, il travaille au poste de chevaux. Ses deux emplois permettent à peine à sa famille de survivre. Son père, ancien grognard, souffre des séquelles des blessures reçues au champ de bataille. Pierre est un soutien précieux pour ses proches.

A Belleville, le port est englouti. Les plus téméraires circulent en barque et ceux qui n’ont pas fui leur habitation demeurent à l’étage. L’eau est montée si haut que les deux fils du meunier sont tombés dans le canal qui conduit l’eau à la roue du moulin. Mélanie Seignebert, la fille du plus gros négociant de la ville, essaie de les aider, mais elle est, elle aussi, emportée par le courant. Tous les trois sont sauvés de la noyade par Pierre Geoffroy.

Le héros est remercié par les parents des petits garçons, mais pas par celui qui se fait appeler « le Comte ». Pour la première fois, sa fille se révolte. Depuis son enfance, Mélanie vit recluse, ne sortant que pour se rendre à l’église. Son père comprend qu’elle est attirée par son sauveur et cela lui est intolérable. Il s’emploie alors à empêcher toute rencontre entre Pierre et sa fille, qu’il destine à un mariage fructueux pour ses affaires. Son plan est machiavélique et détruit plusieurs vies. Les qualités de Pierre sont reconnues par tous, mais peu osent s’opposer à Jean Seignebert. Celui-ci détient les richesses, mais aussi le pouvoir.

Mélanie se fait alors une merveilleuse promesse. La vie lui offrira-t-elle la possibilité de l’honorer ? C’est une jeune fille admirable, élevée dans un milieu qui ne correspond pas à sa nature généreuse. Emprisonnée par l’éducation cruelle et les terribles desseins de son père, son existence n’est pas tendre. Pourtant, son cœur est pur.

Pierre est un jeune homme extrêmement attachant. Il est un fils et un frère exemplaire, un voisin serviable et un compagnon dévoué. Seule l’envie de faire le bien semble diriger ses actes. Il est d’une humanité exceptionnelle, il est altruiste et il est courageux. Même dans les épreuves les plus cruelles, il montre qu’il conserve ses valeurs. Pourtant, un homme a juré sa fin. Pierre survivra-t-il à la terrible injustice qui le frappe ?

Je ne peux révéler le cœur du roman. Je peux simplement vous dire que l’histoire est terrible et émouvante à la fois. Des passages m’ont fait frémir en raison de la violence et la perversité de certaines personnes, mais aussi de celles de certaines institutions françaises au XIXe siècle. Ces moments dramatiques sont éclairés par les qualités humaines et la résistance de certains personnages. Aussi, malgré les drames et le chagrin, l’espoir domine et mon attachement aux protagonistes a submergé mon cœur.

J’ai eu un coup de cœur immense pour La Merveilleuse promesse.

Je remercie sincèrement Virginie des Éditions de Borée pour ce service presse et Michel Verrier pour sa dédicace qui m’a énormément touchée.

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