Sel, Jussi Adler Olsen

Sel
Jussi Adler Olsen
Editions Albin Michel
Traduction de Caroline Berg

Quatrième de couverture

En replongeant dans une affaire non résolue datant des années 1980, Carl Mørk et l’équipe du Département V découvrent avec stupeur que depuis trente ans, un tueur particulièrement rusé choisit avec une régularité effrayante une victime et l’élimine en déguisant ce meurtre en accident ou en suicide.

À chaque fois, sur le lieu du crime, un petit tas de sel.

Sur fond de restrictions sanitaires dues au Covid-19, Mørk et ses acolytes se lancent dans une enquête dont ils n’imaginent pas l’ampleur.

Un thriller au cordeau par le virtuose danois Jussi Adler-Olsen, qui explore dans un roman aussi intelligent que politique l’éthique et le sens moral.

« Comme toujours, Jussi Adler-Olsen n’a pas seulement écrit un thriller d’exception, mais aussi une étude au scalpel sur les grandes questions morales, la vengeance et l’impuissance. » Femina

Mon avis

Sel est le 9e tome de la série du Département V. En novembre 2020, Marcus, le chef de Carl, l’informe que Maja Petersen est décédée. Il lui demande d’enquêter sur le drame qui a brisé la vie de cette femme. En 1988, son enfant avait été tué dans une explosion accidentelle. L’équipe de Carl était arrivée la première sur les lieux et avait été rejointe par celle de Marcus. Ce dernier reconnaît qu’il n’a jamais cru à la thèse de l’accident et qu’en relisant le dossier, un détail l’a interpellé. Il est indiqué que sur la scène, il y avait un monticule de sel alimentaire. Il y a trente ans, cette information ne lui avait pas semblé importante. Or, aujourd’hui, il se souvient que du sel était présent dans une autre affaire, mais il ne sait plus laquelle. Il charge Carl et son équipe de retrouver le dossier.

La tâche est ardue, pourtant la stupéfaction du Département V est immense quand les investigations révèlent qu’un meurtrier agit, en toute impunité, depuis trente ans. Ses crimes sont maquillés en accident ou en suicide. Ils sont commis avec une régularité effrayante. L’équipe comprend que la temporalité est un élément-clé de l’enquête et que le temps est compté. La mort d’une prochaine victime, pour le moment inconnue, est programmée.

Hélas, la pandémie restreint les moyens humains. Même la Police est sujette aux restrictions sanitaires. Le confinement limite les déplacements et les interrogatoires physiques. Le Département V doit s’adapter à des nouvelles méthodes de travail. De plus, Assad est tourmenté par l’administration et Carl est rattrapé par le passé.

En raison du confinement, l’ambiance est moins explosive que dans Victime 2117, pourtant, j’ai adoré Sel. L’intrigue s’adapte à la paralysie dans laquelle le monde a été plongé, pendant la pandémie. De plus, le tome précédent avait renforcé les liens entre les membres de l’équipe atypique et leur solidité se confirme dans Sel. Carl m’a semblé plus enclin à montrer sa sensibilité, son caractère grognon n’émerge que quand on cherche à l’entraver. Même si les bureaux ont quitté le sous-sol, j’avais l’impression que la pénombre et l’isolement dominaient, malgré les fenêtres et la proximité des autres services. J’ai retrouvé l’atmosphère intimiste que j’aime dans cette série, avec une grosse dose de piment, imputable aux évènements du présent. A la fin, le rythme s’accélère et nous aimerions que le temps ralentisse, puisqu’il est compté pour certaines personnes. Enfin, la conclusion de ce neuvième tome est une déflagration. L’attente du prochain livre va être longue.

Après la lecture de Sel, je suis toujours aussi fan du Département V.

Je remercie sincèrement Claire des Éditions Albin Michel pour ce service presse.

Du même auteur

Victime 2117

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