
Bigoudis et petites enquêtes
Panique à Wahlbourg
Naëlle Charles
Editions de l’Archipel
Quatrième de couverture
Léopoldine Courtecuisse est coiffeuse dans le bourg alsacien de Wahlbourg. Entre teintures, shampoings et coupes de cheveux, cette trentenaire peine à gérer ses deux adolescents, depuis que leur père l’a quittée pour sa jeune sœur. Depuis toujours, elle déteste son nom de famille et supporte de moins en moins ses parents qui ne jurent que par leur cadette. Mais elle reste résolument optimiste grâce à ses séries policières préférées qui n’ont pas plus de mystère pour elle que les petits secrets des clientes de son salon.
Un soir, elle découvre le corps sans vie d’une caissière sur le parking de l’hypermarché. Alors que toute la population est sous le choc, Léopoldine, qui a toujours rêvé d’être flic, en est désormais certaine : elle va pouvoir montrer à tous quelle incroyable enquêtrice elle est.
Et ce n’est certainement pas cet arrogant lieutenant Delval qui l’en empêchera, foi de Léopoldine Courtecuisse ! Il se pourrait même qu’il soit contraint de solliciter son aide…
Mon avis
Léopoldine Courtecuisse est coiffeuse, dans une petite ville alsacienne où tout le monde se connaît. Elle aime les ragots et, grâce à son métier, elle est au cœur des confidences. Le lundi, elle coiffe les personnes âgées de l’Ehpad et le reste de la semaine, elle gère son salon avec son associée. Une semaine sur deux, son quotidien est particulièrement chargé. En effet, elle est séparée et ses adolescents sont élevés en garde partagée. Cela lui permet de souffler, car elle le reconnaît, elle est dépassée par le comportement de ses enfants. Leur père l’a quittée pour sa sœur cadette et, contre toute attente, sa famille est du côté de la traîtresse. Malgré tous ces déboires, Léopoldine reste optimiste ; elle est d’une grande vivacité. Elle s’abreuve de séries policières, vivant son rêve à travers le petit écran : elle aurait aimé être enquêtrice.
Un soir, sur le parking du centre commercial qui abrite son salon de coiffure, elle découvre le corps sans vie de Véronique. Elle est convaincue que la police ne peut rien sans elle, sans sa connaissance des habitants et sans son esprit d’analyse, aussi elle impose sa présence dans les investigations. C’est quand même elle qui a découvert le crime, non mais, il est hors de question qu’elle soit évincée de l’affaire. Ce n’est pas ce jeune lieutenant arrogant, fraîchement débarqué de Paris, qui va l’empêcher de mettre son grain de sel.
Je suis complètement fan de Léo. Elle a un franc-parler qui m’amuse énormément. Même si elle est dépassée, elle ne se laisse pas abattre et, quand on lui manque de respect, elle rue dans les brancards. Même si certaines attaques, au sujet de son physique ou de sa personnalité, lui font mal, elle n’en laisse rien paraître. Elle a du répondant et cache les blessures que les mots lui infligent. Aussi, elle parvient à nous faire rire et, même quand nous sommes touchés par ce qu’elle endure, nous l’applaudissons. C’est vrai qu’elle peut être envahissante, mais bon, si la police est incapable d’enquêter, il faut bien qu’elle apporte son aide. Elle s’en fiche que les règles ne le permettent pas. Le problème est qu’elle est, parfois, impulsive et se met en danger. Ce qui est certain, c’est qu’elle connaît bien sa ville. En ce qui me concerne, j’avais envisagé un autre scénario légèrement alambiqué. La réalité est encore plus insoupçonnable…
Panique à Wahlbourg est le premier tome de la série Bigoudis et petites enquêtes. La suite paraîtra en octobre 2022. Je suis impatiente, car j’ai adoré ce premier opus et j’ai hâte de retrouver Léopoldine.
Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse dédicacé.
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