Dans son regard, Julie Gorsky

Dans son regard

Julie Gorsky

Editions Kiwi

Quatrième de couverture

Une infimière en quête de sens découvre le carnet secret d’un mystérieux patient dans le coma après avoir été chamboulée par son regard… le début d’un jeu de pistes haletant.

Pour suivre son mari, Adèle a quitté Paris, son travail et ses repères. Malgré la gentillesse de ses collègues à l’hôpital de Bayonne, le changement est brutal , trop brutal : elle ne s’acclimate pas.
Au jour de l’An, une cohue inhabituelle brise l’effervescence de la salle de garde : un homme gravement mutilé vient d’être amené sur une civière, recouvert d’un drap imbibé de sang. Adèle s’approche et, dans un mouvement de douleur, l’inconnu tourne la tête vers elle. Leurs regards se croisent. L’espace d’un instant , plus rien ne compte. Puis le blessé est emmené en salle d’opération et est plongé dans le coma. À partir de ce jour, il hante les pensées de l’infirmière. Qui peut-il bien être ? Pourquoi est-il dans cet état ? Personne ne semble le connaître ou le chercher. En fouillant dans les maigres possessions de l’inconnu, Adèle tombe sur un mystérieux carnet ; son cœur s’emballe. Serait-il possible qu’elle obtienne enfin les réponses aux questions qui l’obsèdent ? Lasse de son quotidien, elle se lance dans une enquête qui pourrait bien la dépasser…

Mon avis

Quand son mari décide d’installer son activité professionnelle dans le Sud, Adèle donne sa démission à l’hôpital Béclère, en banlieue parisienne, dans lequel elle officiait depuis sept ans. Elle est alors engagée à l’hôpital de Bayonne, en tant que cheffe des infirmières. En raison du manque de personnel, les conditions de travail ne sont pas les mêmes. Alors qu’elle était habituée à travailler de jour, elle doit prendre un nouveau rythme : elle alterne entre l’équipe de jour et celle de nuit. Elle est épuisée. Son intégration s’est bien passée. Elle est même devenue amie avec Clémence, une grande chirurgienne.

Le soir du Nouvel An, une petite fête est organisée pour le personnel. Alors que chacun regagne son poste, une cohue envahit le service des urgences. Un homme, âgé d’une trentaine d’années et sans papier d’identité, perd une grande quantité de sang : il souffre de multiples blessures. Avant d’être emmené au bloc, son regard croise celui d’Adèle. Il est empli de détresse et semble lui demander son aide. Après l’intervention, il est plongé dans le coma. L’infirmière est ébranlée par ce que les yeux de l’inconnu ont exprimé. Elle est obsédée par son état et souhaite son réveil. En fouillant dans ses affaires, elle découvre un carnet. En secret, elle l’emporte. Elle est déterminée à découvrir qui il est et ce qui l’a mené à l’hôpital.

Sa vie tourne autour de ces mystères. Pendant ses heures libres, elle part sur les traces du jeune homme, accompagnée de sa fille de sept ans. En parallèle de ses investigations, elle lit le carnet, dont des pages sont insérées dans son récit. Plusieurs fois, j’ai eu envie de lui dire de le parcourir d’une traite. Elle lit quelques pages, puis enquête sur les éléments mis à jour. Même si je ne comprenais pas la raison pour laquelle elle ne se focalisait pas sur les écrits, j’entendais l’intérêt narratif. En effet, cela permet de conserver le suspense et de laisser le temps à Adèle d’assimiler les révélations. Mon esprit pratique se permettait de parasiter mon émoi de lectrice. Quelle idée ! Alors que j’ai, justement, apprécié d’apprendre les faits, sans les comprendre et sans savoir ce qu’ils masquaient. J’ai aimé connaître le bel inconnu, par petites touches, et observer l’impact des mots sur Adèle. Cette dernière est transformée par cette quête qui provoque une prise de conscience en elle. De plus, cet espace-temps qui s’étire amplifie le voile de danger autour de la curieuse bienveillante. Elle est dépassée par des évènements trop lourds pour ses épaules et trop risqués pour elle. Enfin, j’ai été très touchée par son courage, par ses motivations, mais aussi par le destin du patient.

J’ai adoré ce roman émouvant.

Je remercie sincèrement Elya des Éditions Kiwi pour ce service presse.

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