Le sang des bêtes, Thomas Gunzig

Le sang des bêtes

Thomas Gunzig

Editions Au Diable Vauvert

Quatrième de couverture

« Même si parfois la vie est difficile pour vous, vous n’avez aucune idée de ce que c’est que la sensation terrifiante d’être un animal dans le monde des humains. »

« Thomas Gunzig est un fauve littéraire aux gestes féroces et déroutants. On devine que face à lui, les mots tremblent de trouille, et ils ont bien raison. » Hervé Le Tellier – Prix Goncourt 2020

« Drôle, tendre, cruel et politique, ce roman est un cadeau. Merci Thomas Gunzig. » Adeline Dieudonné

Mon avis

« Qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ? » Cette question que Tom se pose de plus en plus souvent, revient tel un leitmotiv, le jour de ses cinquante ans. Pourtant, en quelques jours, sa routine explose. Son épouse, Mathilde, avec qui il est marié depuis vingt-cinq ans, l’informe que leur fils se sépare et qu’il va habiter avec eux ; son père, Juif, rescapé de la Shoah, lui annonce qu’il se bat contre un cancer et qu’il s’installe, lui aussi chez lui ; pour son anniversaire, Mathilde lui a offert un cadeau… explosif. Enfin, Tom, lui-même, provoque un grand changement : témoin d’un acte de maltraitance, il intervient, contrairement à ses habitudes. Il recueille alors la victime, une jeune femme, à l’histoire étrange et à l’identité mystérieuse et trouble.

A la fin de ma lecture, j’ai listé tous les sujets profonds, qui sont évoqués dans ce court roman (223 pages). J’ai décidé de n’en citer que quelques-uns, afin de vous laisser les découvrir et de ne pas influencer votre perception. En effet, ils ne sont pas exprimés clairement, ils sont en filigrane, cachés derrière les situations, parfois surréalistes, mais ils se ressentent fortement. Enfouis sous un second degré assumé, ils pénètrent notre esprit et la réflexion et l’introspection remplacent le rire. J’ai relevé une quinzaine de thèmes forts, qui vont de l’acceptation de soi au traumatisme transgénérationnel, en passant par la condition féminine et la tolérance. Peut-être ai-je extrapolé, mais j’ai ressenti beaucoup de messages qui m’ont touchée. Le sang des bêtes est l’illustration parfaite que nos lectures comportent une part de nous-mêmes. Avec talent, Thomas Gunzig propose un chemin et offre la liberté de le suivre ou non, en fonction de notre sensibilité.

Le sang des bêtes m’a fait rire et m’a émue : il est empli d’humour et de tendresse. J’ai adoré.

Je remercie sincèrement Anne Vaudoyer pour ce service presse.

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