
Les yeux d’Iris
Magali Collet
Editions Taurnada
Quatrième de couverture
Un meurtre et un suicide.
Trois hommes. Trois femmes.
Des retrouvailles.
Un pacte.
Tout se paye, même l’amitié.
Mon avis
Morgan est expatriée en Irlande. Elle donne des cours de français et elle est guide pour les touristes. Ses cheveux roux pourraient la faire passer pour une autochtone. Cependant, deux jours plus tôt, elle a reçu un sms, lui enjoignant de venir en France. Il est temps de tenir sa promesse.
Je ne présenterai pas les faits, car je suis allée de surprise en surprise sur le rôle de chacun des personnages. Je n’en dirai pas plus que la quatrième de couverture, qu’exceptionnellement, j’intègre à mon avis :
Un meurtre et un suicide.
Trois hommes. Trois femmes.
Des retrouvailles.
Un pacte.
Tout se paye, même l’amitié.
Dans ce suspense aux airs de poupée russe, les faits ne s’imbriquent pas de manière évidente. Pendant la première partie, vous pensez lire une histoire, jusqu’à ce que Magali Collet vous informe que vous n’avez fait qu’interpréter et que la vérité est tue. Encore plus, quand elle est traumatisante.
L’auteure montre également qu’une phrase peut avoir des conséquences terribles, quand dans d’autres situations, rien de ce qui peut être dit, ne changera l’issue. Le mal n’a pas besoin de mots pour agir.
L’intrigue est d’un réalisme impitoyable. Même si c’est une fiction, hélas, les faits décrits existent. D’autres noms, d’autres circonstances, mais la même horreur et des répercussions similaires. Des scènes vous remueront, vous choqueront, peut-être, tant elles sont criantes de vérité. C’est dur à lire, mais tellement vrai.
Jusqu’où peuvent mener la rage et le sentiment de culpabilité ? L’amitié a-t-elle des limites ? Un regard révèle beaucoup si on accepte de s’y plonger.
Avant de débuter la lecture, je pressentais que j’allais être ébranlée. La cave aux poupées m’avait pris aux tripes, Les yeux d’Iris, également. Je suis reconnaissante à l’auteure pour les messages qu’elle délivre dans ses thrillers. Son regard acéré et juste sur la perversité, mais aussi sur notre société qui lui permet de se manifester, m’a touchée. Enfin, j’ai aimé la pression et la tension qui entoure le pacte. Avec ce nouvel opus oppressant, noir et d’une grande sensibilité, Magali Collet confirme qu’elle est une auteure stupéfiante et talentueuse.
Je remercie sincèrement Joël des Éditions Taurnada pour ce service presse.
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