Le miracle de Douarnenez, Chérif Zanarini

Le miracle de Douarnenez

Chérif Zanarini

Auto-édité

Quatrième de couverture

En voilà un conte d’aujourd’hui. Presque tout est vrai ; disons pour être franc, il n’y a mensonge qu’un mot ou deux. Il n’y a ni si, ni peut-être… Ecoutez et vous entendrez ; croyez si vous voulez, ne croyez pas si vous ne voulez pas. Fiez-vous à l’auteur, conteur de son état, qui n’en est pas à son premier mensonge, mais qui, à l’occasion, sait se montrer honnête.


Notre héroïne Magali qui communique avec l’au-delà, est prête à croire au surnaturel et à ces êtres dont le patois lui est familier. Elle se sent capable de les décrire, de leur parler et d’écouter leurs réponses. Sans doute tout cela peut paraître impossible, léger, inconséquent, inimaginable, pourtant, il faut accepter tout cela tel quel, ne pas le rejeter uniquement parce qu’on ne le croit pas et tolérer que d’autres y croient, même si un doute raisonnable nous habite.


Sur cette bonne terre d’Armorique, poétique et enchanteresse, superstitieuse et quelque peu primitive, on aime encore croire en ces histoires, ces belles poésies populaires, parfois barbares, souvent sauvages, mais ô combien poétiques. Magali se dit qu’elle n’avait rien vu de surnaturel, elle n’en avait guère entendu davantage ; ce qu’elle voit, ce qu’elle entend, passant par le filtre de ses sens, devient réalité, est réalité tangible et par-là, indiscutable.

Mon avis

Magali se rend à un entretien pour un job très sympa : garder un chien, un chat, des poissons et des serins, pendant une semaine. À son arrivée, elle est surprise : Robin, le propriétaire des animaux, a convié tous les candidats, en même temps. Magali est retenue pour le poste. Elle va passer une semaine de « vacances », à Douarnenez, payée à s’occuper d’animaux qui l’ont déjà adoptée. Après l’avoir informée des soins à donner à ses protégés, Robin lui indique qu’elle peut recevoir qui elle veut, se promener, etc. Les conditions de travail sont idéales.

Très vite, un ami de son patron, s’installe à demeure. Puis, sa soeur la rejoint. La situation se complique lorsque l’ancien amour de Magali reprend contact avec elle, suivi de son petit ami. Les appels quotidiens à sa mère et les comportements surprenants des animaux font que la jeune fille ne sait plus où donner de la tête. Entre les tables qui tournent, lors de séances de spiritisme, et les portes qui claquent, au rythme des arrivées et des départs des invités, son esprit tourbillonne, elle ne sait plus où elle en est, ni comment gérer les quiproquos. Elle s’énerve, devient insupportable, puis la pression retombe… jusqu’à sa prochaine crise.

A plusieurs reprises, j’ai pensé que j’avais la sensation d’un Vaudeville. Mon impression a été confirmée, alors que sont apparus les noms de Labiche, Feydeau et Courteline. En raison de son indécision, Magali se retrouve au centre d’un jeu de chaises musicales qu’elle a elle-même, involontairement, orchestré. L’un devient l’autre et quand l’un rentre par une porte, l’autre sort par une autre. Les malentendus et les fausses informations entraînent un comique de situation.

Pourtant, alors que l’histoire pourrait déraper, tous les personnages se réunissent autour d’une table pour répondre à un appel à l’aide. Depuis plusieurs siècles, deux sœurs sont terrorisées par le Seigneur La Fontenelle, un brigand et chef de guerre et leurs âmes ne trouvent pas le repos. Inexplicablement, Magali comprend le patois. Autre fait surprenant, elle décèle des éléments au sujet des animaux qu’elle est la seule à voir. Quelle est l’origine de ces évènements surnaturels ?

Le miracle de Douarnenez est un roman atypique, qui mélange plusieurs genres : feel-good, vaudeville, historique, fantastique, suspense et humoristique. L’auteur est, souvent, taquin et j’ai souri à ses interventions. J’ai passé un bon moment avec Le miracle de Douarnenez, même si je pense que je ne recevrai pas Magali chez moi, elle m’insupporterait.

Je remercie sincèrement Chérif Zananiri pour ce service presse.

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