Le sourire contagieux des croissants au beurre, Camille Andrea

Le sourire contagieux des croissants au beurre

Camille Andrea

Éditions Plon

Le bonheur, c’est comme la pâtisserie, rien ne sert d’avoir les ingrédients si on n’a pas la recette…

À quarante-quatre ans, le chef français Pierre Boulanger a tout pour être heureux. Il possède le plus grand empire de pâtisseries surgelées des États-Unis, il est l’ami des stars, les plus belles femmes du monde croquent à pleines dents dans ses fameux croissants, et il a épousé une brillante avocate reconnue par le gratin new-yorkais qui lui a donné un adorable petit garçon. Jusqu’au jour où un vendeur ambulant lui propose un gobelet de café à un million de dollars. Un million de dollars, pas pour un simple café, bien sûr. Un million de dollars pour le meilleur café du monde, le café qui va changer sa vie…

Cette rencontre magique avec un vieux vendeur de hot- dogs ambulant ébranlera à jamais les certitudes de Pierre Boulanger quant au pouvoir, à l’amour, et à la vie.

Une intrigue pâtissière et spirituelle menée tambour battant entre les États-Unis, le Groenland et le Pérou à la recherche d’un café miraculeux qui rend les gens heureux dans laquelle l’auteur a mis toute sa belle expérience de vie.

Derrière le pseudonyme Camille Andrea se cache un écrivain français bien connu du grand public mais dont nous ignorons tous l’identité, de ses lecteurs à ses éditeurs. Une seule chose est sûre : quel que soit le véritable nom de l’auteur, son roman est aussi irrésistible qu’un croissant au beurre tout juste sorti du four.

Mon avis

« Un million de dollars ? je répète, stupéfait. Un million de dollars pour un simple gobelet de café ? » (p. 13) Pierre Boulanger pense à une caméra cachée, quand un vendeur de hot-dogs lui fait cette proposition saugrenue. Multimillionnaire, à la tête de Happy Croissant, une entreprise de croissants surgelés, implantée dans le monde entier, il possède cette somme. Les stars et les anonymes sont ses clients. Mais un million de dollars pour un café ? C’est vrai, le breuvage est merveilleux. Mais peut-il changer sa vie comme lui prédit le vieil homme ? Madonna manque de s’étouffer avec son croissant, lorsque le chef d’entreprise lui raconte de quelle manière cette histoire a commencé. Un café qui rendrait heureux ? Pourtant, Pierre se souvient qu’il est devenu pâtissier pour apporter du bonheur aux gens. Mais poussé par sa réussite, sa montre Rolex (qui indique les centièmes de seconde) attachée au poignet, il court après le temps, ne le prenant plus pour savourer les belles choses de sa vie. Il est marié à Kate, une brillante avocate, avec qui il a un adorable petit garçon, Hugo. Hélas, il prépare l’avenir de son petit bonhomme, sans profiter de son présent.

Pierre est intrigué : commercialiser ce café lui apporterait encore plus de richesses… qu’il n’aurait pas le temps de dépenser, occupé à s’enrichir encore plus. Cependant, ce n’est pas la seule raison qui le pousse vers le vieil homme. Il se sent bien avec lui, et sans en apercevoir, il renoue avec celui qu’il est vraiment. Il redevient cet homme qui pense aux autres, en partageant son repas avec le vendeur. Il réapprend à écouter les autres. Oh ! Par petites touches, les changements sont peu perceptibles. Il reste prisonnier de son costume de chef d’entreprise et de sa volonté de maîtriser le temps. C’est alors que son nouvel ami lui propose un défi fou. 

Pierre n’a pas toujours été cet être froid, obsédé par les affaires. Il a commencé comme homme à tout faire et a su saisir les opportunités pour changer son destin, avec le désir de rendre heureuses les personnes qui goûtaient à ses pâtisseries. Au fond de lui, il est toujours cet homme, mais il l’a oublié, à force de vouloir toujours plus, plutôt que de continuer à désirer et à aimer ce qu’il a et qu’il a brigué, quand il ne l’avait pas. Cette entrave au bonheur existe dans tous les domaines. C’est pour cela que l’histoire de Pierre est universelle. C’est pour cette raison qu’elle a résonné en moi et qu’elle parlera aux autres lecteurs. Je suis certaine que chacun se reconnaîtra de manière différente, avec sa propre carte de vie, son chemin à lui. Chacun reconnaîtra ses signes personnels. Chaque rencontre a des répercussions sur notre existence.

L’auteur(e) précise que Le sourire contagieux des croissants au beurre est le témoignage de sa vie, qu’il est le « fruit de ses expériences et de sa philosophie », que tout est vrai, sauf son nom. J’ai déjà dit que je n’étais pas une adepte de livres de développement personnel, aussi j’ai apprécié que ce roman me rappelle l’essentiel, mais sous la forme d’une parodie. Le message est transmis et l’humour permet de l’entendre. En effet, j’ai beaucoup ri, que ce soit au sujet des situations comiques, dans lesquelles Pierre se débat, ou en raison des dialogues amusants. J’ai, aussi, souri, quand je me reconnaissais, et impressionnée que cette prise de conscience entraîne une réflexion personnelle.

Derrière le pseudonyme de Camille Andrea se cache un(e) auteur(e) Français(e), connu(e) du grand public. Cette personne a envoyé son manuscrit, de manière anonyme, à l’éditrice Céline Thoulouse. Cette dernière ignore toujours qui elle a publié. J’ai envisagé plusieurs noms, mais sans qu’un se distingue.

Le sourire contagieux des croissants au beurre est un roman qui, comme les croissants de Pierre, donne le sourire et se dévore avec délectation et gourmandise. Je l’ai adoré.

Je remercie sincèrement Constance des Éditions Plon pour ce service presse.

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