Le sang des Belasko, Chrystel Duchamp

Le sang des Belasko

Chrystel Duchamp

Éditions de l’Archipel

Quatrième de couverture

Après la mort de leur père, cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance. Les portes se referment sur eux. Avec une terrible révélation… Le nouveau thriller de Chrystel Duchamp, auteure de L’Art du meurtre.

Cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole de Provence.

Leur père, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, et ce qu’il leur révèle les sidère : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…

Au cours de la nuit, non-dits, jalousies et frustrations accumulés au fil des années vont se déverser. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison, coupée du monde extérieur, semble douée de sa propre volonté…

Mon avis

Les maisons ont une âme, elles voient tout et souffrent du comportement des humains. La Casa Belasko, une grande demeure isolée, en Provence, se souvient des rires d’enfants, des joies, avant les déchirements. Avant la tragédie…

Son propriétaire vient de mourir, six mois après son épouse. Dans ses dernières volontés, il a indiqué qu’il souhaitait que ses cinq enfants se réunissent dans la propriété familiale, avant l’ouverture du testament. Alors que l’on pourrait imaginer que sa progéniture endeuillée va se remémorer les jours heureux, les larmes aux yeux, cette nuit est celle des règlements de comptes. André Belasko a laissé une lettre, contenant des révélations explosives sur le décès de leur mère. La réunion prend une tournure dramatique lorsque chacun exprime ses rancœurs, ses jalousies, sa haine…

L’intrigue est séparée en cinq actes qui sont, eux-mêmes, divisés en plusieurs chapitres, concernant un membre différent de la fratrie. Dans chacune des parties, nous découvrons des secrets peu reluisants sur chacun et pensons comprendre les raisons des haines. Deux frères se détestent au point de ne plus assister aux réunions familiales, en même temps. Deux sœurs se jalousent, jugeant le mode de vie de l’autre. Le dernier se retrouve mêlé malgré lui à ces conflits…

Au fil des heures, la violence monte et personne ne peut s’échapper. André avait ultra-sécurisé sa maison et le système ne fonctionne plus. Ses enfants sont voués à attendre ensemble que le matin arrive. Que s’est-il passé entre les murs de la Casa Belasko ? Un témoin, hospitalisé, tente de décrire l’indicible à un inspecteur. Nous ne découvrons qu’à la fin, son identité.

Que de haines dans le clan Belasko ! J’ai eu la sensation d’être dans cette maison loin de tout, au bord de la forêt, de me sentir oppressée par les murs. J’ai cru comprendre les fondements des rancunes des premiers qui ont parlé… puis je me suis aperçue que mon jugement était faussé. Tous ont des raisons de détester ses frères et sœurs, mais personne ne pouvait prévoir l’issue de cette nuit effroyable. Sauf… Manipulation, luxure, mensonges, violence, cupidité, jalousie, malédiction, ténèbres, vengeance, etc. Quel élément a été l’étincelle qui a enflammé les relations déjà très tendues de cette famille ? Cette réponse, qui n’est donnée que dans les dernières pages, m’a assommée. Le dénouement est une claque : il est inattendu et machiavélique.

Le sang des Belasko est un huis clos explosif. Oserez-vous le dégoupiller ?

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse, accompagné d’une carte très sympathique de l’auteure.❤️

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L’art du meurtre

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