Qui sème le vent, Marieke Lucas Rijneveld

Qui sème le vent

Marieke Lucas Rijneveld

Éditions Buchet-Chastel

Quatrième de couverture

Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l’Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d’une enfance brutalement flétrie par le deuil.

À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d’apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille. 

Au fil d’un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d’une enfance vécue dans un monde de non-dits.

Marieke Lucas Rijneveld, 29 ans, a grandi dans une famille protestante aux Pays-Bas, et vit aujourd’hui à Utrecht. Ce prodige des lettres néerlandaises, célèbre pour ses recueils de poésie, travaille dans une ferme et se consacre à l’écriture.

Traduit du néerlandais par Daniel Cunin

Mon avis

Alors que son frère va patiner, la narratrice, âgée de dix ans, découvre que son père s’apprête à tuer son lapin adoré, pour le repas de Noël. Ne pouvant supporter que son compagnon lui soit enlevé, elle prie pour que son frère, qui a refusé de l’emmener avec lui, meure à la place de l’animal. C’est une culpabilité qu’elle portera toute sa vie, car le corps de Matthies est retrouvé au fond du lac, sous la glace.

La famille tente de survivre comme elle le peut. La mère ne se nourrit plus, laissant son corps dépérir. Obbe, le frère aîné, fait une fixation sur la sexualité et la petite fille cache son chagrin, en ne quittant pas sa parka et en retenant ses selles, comme elle retient les mots qui font mal.

Au début, j’ai imaginé que j’allais adorer ce roman. L’écriture des premières pages me séduisait, j’ai pensé que la fillette se confierait sur la souffrance liée à la perte de son frère. Hélas, ce sujet est entravé par des éléments qui m’ont mise mal à l’aise. J’ai essayé de lire ce roman, vraiment essayé. Je l’ai abandonné plusieurs fois, j’ai tenté de le reprendre, mais à un peu plus de la moitié du livre, j’ai abandonné définitivement.

Qui sème le vent a provoqué trop de malaises en moi. Je n’ai pas supporté la cruauté des enfants envers les animaux. L’accent est mis aussi sur la découverte de la sexualité et la manière dont Obbe et la narratrice la vivent m’a dérangée : elle est omniprésente et les animaux sont torturés, dans ce cadre.

Au début, j’ai essayé de résister, de garder l’impression que j’avais eue, pendant la première partie, mais malheureusement, je n’ai plus supporté cette sensation de mal-être que je ressentais.

Sur Babelio, j’ai lu des chroniques qui rejoignent mon avis et d’autres qui sont à l’opposé du mien, me donnant l’impression que ce livre, on l’adore ou on le déteste, il n’y a pas de demi-teinte.

Je remercie sincèrement les Éditions Buchet-Chastel et NetGalleyFrance pour ce service presse et les prie de m’excuser pour cet avis négatif.

Si vous l’avez lu, qu’en avez-vous pensé ?

6 commentaires

  1. Tu n’as pas à t’excuser s’il ne t’a pas plu. Tu as persévéré, ton honnêteté doit être saluée, Lieutenant Complice. 🐌 Te connaissant un peu, ça ne m’étonne pas vu le résumé. Allez, au suivant. 😘

    Aimé par 1 personne

    1. Coucou ma complice,

      La quatrième de couverture me tentait, mais le livre était différent de ce qu’elle laissait entendre.

      Vraiment une lecture particulière…

      Bisous.😘

      J’aime

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