
Sous le soleil de Key West
Priscilla Oliveras
Éditions de l’Archipel
Quatrième de couverture
Sara, influençeuse mode et beauté sur les réseaux sociaux, a un problème. Et de taille ! Elle doit rejoindre sa famille à Key West pour les vacances. Mais son petit ami lui fait faux bond au dernier moment.
Comment dès lors affronter les questions de ses frères – et de leurs épouses si parfaites – et de ses parents ? Qui tous s’attendaient à rencontrer le futur époux de la petite rebelle de la famille…
Et si Luis, ce beau sapeur-pompier en congés forcés rencontré sur le tarmac de l’aéroport, se transformait en gendre idéal ?
Voilà la bonne idée de Sara – ou pas… Après tout, pourquoi les rêves ne se réaliseraient-ils pas sous le soleil de Key West ?
Mon avis
Sara doit rejoindre sa famille pour une semaine de vacances, à Key West. Ces retrouvailles familiales ont été organisées pour fêter la guérison de sa mère, après un cancer. Son père l’a prévenue : il ne tolérera aucune situation de stress. Or, à peine sortie de l’avion, elle reçoit un appel de son petit ami. Il lui apprend qu’il ne viendra pas, que la rupture est consommée. Elle devait présenter Ric à ses parents. C’était l’occasion de montrer à ses proches, qu’il ne devait plus s’inquiéter pour elle, qu’elle avait une vie stable.
Sur le tarmac, le beau Luis lui demande si tout va bien et s’il peut l’aider. Elle lui fait alors la folle proposition de prendre la place de son ancien compagnon et de se faire passer pour lui. Le jeune homme accepte.
Le couple fictif doit être prudent. Non seulement, chacun doit connaître suffisamment de détails sur l’autre, pour être crédibles, mais ils doivent rester discrets. Sara est une influenceuse, mode et beauté : elle est très connue sur les réseaux sociaux. Quant à Luis, il a toujours vécu sur l’île et sa famille connaît beaucoup de monde.
Tous les deux sont très beaux. Doivent-ils succomber à leur attirance mutuelle ?
Lorsque je lis de la chick-lit, ça passe ou ça casse. Évidemment, la romance tient une place prépondérante, dans l’histoire. Elle est celle attendue, et justement cela fait du bien, lorsque l’on a envie d’une lecture pour se détendre. J’ai beaucoup aimé ce roman. Son originalité provient des sujets profonds qui sont traités, malgré l’impression de légèreté. Dès qu’elle est avec ses parents ainsi qu’avec son frère et sa sœur, avec qui elle a une grande différence d’âge, Sara perd toute confiance en elle. Elle est la seule de la tribu à ne pas être médecin et elle nourrit un complexe d’infériorité. De nombreux non-dits faussent les relations et certaines blessures de l’enfance n’ont jamais été évoquées. Luis est, lui aussi, hanté par des évènements du passé. Au-delà de leur accord, les faux amoureux vont s’apporter une écoute et chacun va bousculer l’autre, le pousser à crever les abcès.
Certains passages m’ont amusée, en particulier lorsque la maman cubaine de Luis intervient dans sa vie. J’ai aimé les descriptions paradisiaques de Key West et la description de l’ambiance de l’île, où les autochtones se connaissent, mais aussi où de nombreuses activités sont organisées pour les touristes. Enfin, j’ai aimé l’évolution de Sara et de Luis, au contact l’un de l’autre. Mon seul petit bémol est que j’ai trouvé que la sensualité était plus présente que nécessaire.
J’ai passé un très bon moment avec Sous le soleil de Key West, qui est la lecture idéale pour se détendre. C’est frais, sans être léger, ce livre fait vraiment du bien.
Je remercie sincèrement Mylene des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.
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