Pour quelques bulles de bonheur, Anne Michel

Pour quelques bulles de bonheur

Anne Michel

Éditions Presses de la Cité

Collection Terres de France

Quatrième de couverture

Une histoire de femmes toute en sensibilité qui fait du bien !
Un roman sur les magnifiques pouvoirs de l’amitié et des liens du cœur.

Sabrina vit plutôt heureuse sous le soleil de Toulon, dans le restaurant où elle travaille avec deux amis et qui connaît un joli succès. Même si, lors des soirées d’hiver, son chien Biplan et son chat Tranxène ne suffisent pas à combler sa solitude.
A Stockholm, Capucine s’épanouit entre son métier d’illustratrice et la famille qu’elle a fondée. Lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, elle compte sur son amitié retrouvée avec Sabrina, grâce aux réseaux sociaux, pour faire face à l’épreuve. Et ce malgré la distance.
Le temps est au bilan pour ces deux amies à l’aube de la quarantaine, dans leurs vies, dans leurs relations avec les autres, leur féminité. Et l’amour.
Elles vont apprendre à faire confiance à leur force intérieure…
Et à la vie ! 

Mon avis

Sabrina et Capucine étaient amies, depuis la seconde. Lorsque la première a vécu un drame, durant leurs années lycée, la deuxième l’a soutenue. C’était une amitié de celles dont on se souvient, avec tendresse. La vie les a séparées, petit à petit, comme cela arrive souvent lorsque nos existences prennent des chemins différents : un éloignement provoqué par la vie, tout simplement. Aussi, lorsque les réseaux sociaux leur permettent de reprendre contact, après vingt ans sans nouvelles, leur amitié recommence comme si elles ne s’étaient jamais perdues de vue. Sabrina, célibataire, vit à Toulon, avec son chien Biplan et son chat Tranxène. Capucine, mariée et mère de famille, est installée en Suède. En raison de la distance, les amies ne sont pas revues et communiquent par mail.

Lorsque Capucine apprend qu’elle est atteinte du cancer du sein, c’est au tour de Sabrina de la soutenir, dans son combat contre la maladie. Anne Michel décrit l’importance des liens authentiques, qui survivent à l’absence, ainsi que la force des amitiés féminines. A travers ces deux femmes, l’auteure parle du regard que l’on porte sur notre corps et la difficulté à s’accepter. Pour l’une, ce sont les stigmates de l’adolescence, pour l’autre, il s’agit de la modification de son apparence, en raison du cancer. J’ai aimé l’axe choisi par Anne Michel : la maladie est décrite par ses conséquences sur le quotidien, ainsi que par la difficulté à surmonter le regard des autres et le sien. Il y a un passage qui m’a beaucoup touchée : il s’agit des mots utilisés pour expliquer, à une enfant, le combat que sa maman a livré. J’ai apprécié la place que l’auteure a donnée au mari de Capucine et le désarroi que ce dernier exprime, mais aussi l’aide qu’il lui apporte.

Cependant, ce roman d’amitié est un feel-good. Aussi, d’autres sujets se mêlent aux thématiques sensibles, ce qui permet que la lecture ne soit jamais triste. Le ton choisi est gai, même si j’ai trouvé que le rythme était, parfois, un peu lent pour moi. Le texte est porteur d’espoir et de luminosité. En ce qui me concerne, j’aurais préféré que le récit soit moins varié, cela m’a un peu noyée et cela m’a empêchée de m’immerger entièrement dans les épreuves vécues par Capucine. Je pense que, pourtant, c’est ce qui plaira aux amateurs de feel-good (qui est un genre que j’ai peu l’habitude de lire), car cela permet à l’histoire d’être toujours sur une pente positive, malgré les épreuves décrites. 

Je remercie sincèrement Clarisse et Marie-Jeanne des Éditions Presses de la Cité pour ce service presse.

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